Ce que Louis-François Marcotte révèle sur ses enfants va vous surprendre
«Steak, blé d’Inde, patates» dès le 17 octobre à 21h sur la chaîne Historia
Marjolaine Simard
Louis-François Marcotte vit une période lumineuse, tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel. S’il a rangé son tablier de chef, il multiplie aujourd’hui les projets qui le passionnent, dont un partenariat stimulant avec son frère. Papa comblé, il prend plaisir à voir ses enfants grandir et à nourrir leurs élans créatifs. Fidèle à son amour des médias, il continue aussi de faire des apparitions à l’écran, notamment dans la série Steak, blé d’Inde, patates. Rencontre avec un homme épanoui.
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Louis-François, tu participes à un épisode de la deuxième saison de Steak, blé d’Inde, patates à Historia, aux côtés de Steeve Gros-Louis, propriétaire du Sagamité, un restaurant aux saveurs autochtones situé à Wendake. Quel était le thème de votre rencontre?
Steeve Gros-Louis et moi, on a exploré l’univers de la cuisine sur le BBQ. C’était un tournage vraiment intéressant, parce que j’ai déjà un grand intérêt pour la culture autochtone, que je trouve à la fois riche et complexe. On oublie parfois que notre histoire culinaire part de là. Et le gril, ce n’est pas seulement griller des aliments; il y a tout un héritage derrière ça. Honnêtement, on aurait pu faire aussi un épisode complet sur notre passion commune pour la chasse et la pêche! Disons que notre passion a un peu dérapé. (rires)
As-tu le temps de pêcher et de chasser cette année?
Oui! Je reviens justement d’une semaine de pêche et je repars déjà le week-end prochain. Puis, à l’automne, c’est la chasse qui m’attend. Quand on part, on va loin. On a un camp au nord du Péribonka, à 300 km d’Alma.
Tes enfants t’accompagnent-ils?
Absolument! Ils me suivent à la pêche et parfois à la chasse. Ils sont super à l’aise en pleine nature. Cet été, pendant qu'on était en voyage en Italie, ils me demandaient déjà quand on repartirait à la pêche. Florence, ma fille, c’est une vraie fille d’eau: baignade, natation, tout ce qui touche à l’eau. Si elle vient avec une amie, je leur trouve une plage perdue au milieu de nulle part, et elles ne s’ennuient jamais. Mon fils, lui, il est encore plus chasseur-pêcheur que moi! C’est vraiment le fun de partager ça avec eux.

Ta fille t’accompagne-t-elle aussi à la chasse?
Oui, elle vient à la petite chasse à la perdrix. Mon fils, lui, fait les grandes chasses. Il est même capable d’ouvrir un chevreuil! À son âge, moi, je ne faisais pas ça. Je l’ai beaucoup initié à la chasse, et aujourd’hui, c’est devenu une vraie passion pour lui. Gabriel a son bateau de pêche à la maison, à Belœil, et il part souvent pêcher en semaine. À la pêche, il me sort des techniques que je ne connaissais même pas, parce qu’il regarde des vidéos et s’informe énormément. C’est fascinant de le voir aller! Et j’essaie de nourrir ça au maximum.
On sent que la famille occupe une place centrale dans ta vie...
C’est mon noyau. J’essaie d’inclure mes enfants dans ma vie active. Comme entrepreneur, mon quotidien n’est pas toujours linéaire, mais ça me permet aussi d’avoir des moments libres. Mon père me répétait souvent: «Time spend.» En gros, ce qui compte, c’est le temps que tu passes avec tes enfants. Parfois, il suffit de s’asseoir avec eux. Par exemple, quand j’amène mon fils à l’école, on ne parle pas nécessairement pendant toute la route. Mais s’il a envie d’ouvrir la discussion, la fenêtre est là. Parfois, on se contente d’écouter de la musique. Ces moments simples ont beaucoup de valeur à mes yeux.
On a récemment publié une belle entrevue avec ta conjointe Patricia Paquin dans le magazine La Semaine où elle revient sur votre voyage en Italie. Un voyage agrémenté de plaisirs gastronomiques. Selon toi, lequel de tes enfants pourrait marcher dans tes pas?
Florence adore manger! Je ne sais pas si elle se dirigera un jour vers la cuisine, mais comme goûteuse, aucune hésitation. Elle aime l’art de la table. Et si on met de la pieuvre devant elle, elle va la dévorer. Gabriel, lui, est clairement près de l’univers culinaire. Il travaille déjà en cuisine et dans les cafés. Il est curieux, il observe, il analyse... On sent qu’il a envie de comprendre.
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On pourrait croire qu’il y aura une relève dans la famille...
Je ne veux surtout pas forcer ça. Aujourd’hui, c’est difficile pour les jeunes de choisir une carrière. Ils sont soumis à beaucoup de pressions. Moi, je veux enlever ce poids de leurs épaules. Ce que je leur demande, c’est: «Quelle est ta passion? Qu’est-ce que tu désires vraiment dans la vie?» Mais avant d’y répondre, je veux qu’ils prennent le temps de vivre, d’explorer et de goûter à plein de choses.
Vous avez vendu votre magnifique domaine à flanc de montagne pour vous rapprocher des services. Comment vivez-vous ce changement?
C’est génial, parce que ça nous amène une nouvelle forme d’autonomie. La vie à la campagne, c’était merveilleux, surtout pendant la pandémie. Mais quand tout a repris, me rapprocher de mes entreprises devenait logique. Et pour nos enfants, c’est le jour et la nuit! Gabriel, qui aura 15 ans le 11 septembre, se déplace en scooter, à vélo ou en transport en commun. Benjamin a tout de suite adopté cette nouvelle liberté. La première semaine après le déménagement, il s’est habillé un matin, puis il est parti à pied prendre l’autobus à destination du centre-ville... sans rien demander! Il peut même aller voir facilement son père à Sherbrooke. Avant, tout devait se faire en voiture. Maintenant, c’est les amis à proximité. On ne voulait pas freiner cette liberté qu’ils développent à leur âge. Pour nous, ce n’est que du positif. On traverse une super belle période.
On sent aussi que Patricia déborde de projets actuellement...
Oui, elle est super occupée, et elle aime ça! Elle part en tournée avec le spectacle Les EXséparables, qu’elle présente avec Mathieu Gratton. Elle anime aussi sa série Créateurs d’influence et, en septembre, elle sortira son livre, Copeaux de coco: Fragments d’une vie pas ordinaire. Tout est positif pour elle en ce moment.

On te suit depuis quelques années dans les séries Aide demandée et De la cuisine aux affaires. Avec ta vie de père, de conférencier et d’entrepreneur, comment trouves-tu le temps pour les tournages?
On tourne sur de longues périodes, alors ça s’intègre bien à ma vie. Et les médias, j’aime toujours ça! Dans mes entreprises, j’ai la chance d’être entouré de belles équipes à qui je peux déléguer les tâches, dans mes cafés Chez Cheval, à Sainte-Julie et à Saint-Hilaire. Ça me permet de continuer à faire un peu de médias. Ça crée un bel équilibre.
Tu t’es aussi lancé en affaires avec ton frère...
Oui! Il y a deux ans, j’ai acquis l’usine Beaulieu Instantané en partenariat avec mon frère Jean-Michel, qui en est le président. C’est une autre réalité. Le secteur agroalimentaire et industriel, c’est un monde nouveau pour moi. J’apprends beaucoup et j’aime ça. Ça me sort de ma zone de confort.
Et comment ça se passe de travailler avec ton frère?
Ça comporte des défis, bien sûr. C’est un privilège, mais ça demande aussi une vraie discipline de communication: prendre le temps de se parler, clarifier nos attentes, désamorcer les tensions. On a toujours été très différents. On n’avait pas les mêmes cercles d’amis ni les mêmes jeux quand on était petits, ce qui nous a façonnés de façons distinctes. Mais on s’entend très bien, et je considère que c’est un vrai privilège de travailler avec lui.
Tu pratiques le vélo. Tu viens d’ailleurs de participer au Grand défi Pierre-Lavoie...
Oui, c’est ma 11e année! C’est devenu un rituel annuel avec une gang d’amis. On s’entraîne dès le printemps et on fait souvent un voyage préparatoire à la fin de l’hiver. Pour moi, ce n’est pas une question de performance, mais d’accomplissement. J’aime m’entraîner quand il y a un but derrière chaque effort: ça me motive et ça me fait avancer.
Quels projets s’annoncent pour toi?
J’ai un automne plutôt agréable qui s’annonce. Je souhaite ouvrir un autre café, si tout se passe bien, toujours sur la rive sud de Montréal. C’est un projet sur lequel je travaille actuellement.