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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

«Ce n’est pas une vie normale» –Eugenie Bouchard

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Mylène Richard

2025-07-29T20:18:35Z
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Eugenie Bouchard dispute son dernier tournoi de la WTA, et elle admet se sentir «vieille» quand on lui rappelle qu’elle n’avait pas gagné dans sa ville natale depuis neuf ans. Un constat peu reluisant.

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Tout a commencé il y a déjà longtemps. La Québécoise a signé des contrats avec une agence sportive et des commanditaires dès l’âge de 15 ans.

«C’est bizarre d’être professionnelle tout en étant encore une enfant. J’ai l’impression d’avoir vécu une longue vie, mais j’ai seulement 31 ans. Ce n’est pas une vie normale», a-t-elle reconnu mardi, à la veille de son affrontement de deuxième tour à l’Omnium Banque Nationale contre la Suissesse Belinda Bencic, 17e tête de série.

Si elle pouvait revenir en arrière, «Genie» aurait quelques conseils à donner à la petite Eugenie.

«Je lui aurais dit: crois en toi, encore plus que tu ne le fais présentement. Il faut avoir foi en soi pour essayer d’atteindre quelque chose de très difficile, ce n’est pas tout le monde qui peut être un athlète professionnel. Il ne faut pas accepter un non comme réponse. Et n’écoute pas tous les commentaires des gens, ce n’est pas important», a énuméré Bouchard.

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Les jeunes qui l’ont rencontrée mardi dans le cadre de la journée Premier set Rogers, un programme qui permet aux enfants canadiens d’essayer le tennis, peuvent prendre des notes.

«J’espère que j’ai eu un petit impact. Si les enfants veulent sortir dehors, être actifs et pratiquer un sport, pour moi, c’est une victoire», a soutenu Bouchard.

Photo MARTIN CHEVALIER
Photo MARTIN CHEVALIER

Revivre à Montréal

Cette dernière a connu des hauts et des bas au fil de sa carrière, mais lundi soir, sur le court central à Montréal, elle a renoué avec les sensations qui lui ont permis de connaître du succès.

Comme elle l’a déclaré après sa victoire en trois manches de 6-4, 2-6 et 6-2 face à la Colombienne Emiliana Arango, 82e mondiale, elle a eu l’impression que l’ancienne «Genie» était de retour.

«On ne se sent pas toujours bien sur un terrain de tennis quand on joue professionnellement durant 10-15 ans, mais j’ai retrouvé ça ici, à Montréal, hier [lundi]», a-t-elle réitéré.

En disputant un dernier tournoi professionnel, à moins d’un triomphe surprise, Eugenie voulait s’amuser, profiter de chaque instant et rester dans le moment présent. Elle a coché toutes ces cases.

«Je me sentais moi-même sur le terrain.»

Photo MARTIN CHEVALIER
Photo MARTIN CHEVALIER

Une battante

Bien sûr, l’ancienne coqueluche du Québec n’avait plus ses jambes de la jeune vingtaine, quand elle avait atteint les demi-finales aux Internationaux d’Australie et à Roland-Garros avant de s’incliner en finale à Wimbledon.

Toutefois, sa combativité, dont elle aimerait que les amateurs se souviennent, était au rendez-vous.

«J’aimerais que les gens se rappellent de moi comme d’une bonne joueuse, mais surtout une battante qui a essayé de donner le meilleur d’elle. Le plus important, c’est de faire de son mieux, peu importe le résultat et ce qu’on fait dans la vie», a philosophé Eugenie.

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