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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

[À VOIR] Un bain de foule pour Eugenie Bouchard à l’Omnium Banque Nationale de Montréal

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Mylène Richard

2025-07-28T21:39:22Z
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À quelques heures de ce qui pourrait être son dernier match de tennis professionnel, Eugenie Bouchard a reçu une belle dose d’amour lors de son entraînement en fin d’après-midi, lundi, dans le cadre de l’Omnium Banque Nationale de Montréal.

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«C’est la fin d’un chapitre mémorable et très important dans l’histoire du tennis canadien», a souligné David Jones, un Montréalais de 57 ans qui a déjà vu jouer Eugenie aux Internationaux d’Australie en 2018.

«La Genie Army [des fans très démonstratifs] était là, c’était toute une ambiance. Elle est appréciée. Elle a vraiment marqué le tennis d’ici, avec son année inoubliable en 2014», a-t-il ajouté, faisant allusion à ses demi-finales à Melbourne et à Roland-Garros, ainsi qu’à sa finale à Wimbledon, devenant ainsi la première Canadienne à atteindre ce stade d’un Grand Chelem en simple.

Photo Ben Pelosse
Photo Ben Pelosse

David Jones, un amateur de tennis, était venu voir Eugenie Bouchard à l’entraînement, le lundi 28 juillet 2025, à l’Omnium Banque Nationale de Montréal.
David Jones, un amateur de tennis, était venu voir Eugenie Bouchard à l’entraînement, le lundi 28 juillet 2025, à l’Omnium Banque Nationale de Montréal. Photo Mylène Richard, Le Journal de Montréal

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Un phénomène

Bouchard aurait pu frapper des balles sur le central devant des centaines de partisans, mais les matchs se sont étirés sur le terrain principal du Stade IGA.

C’est donc sur le court numéro 7, plus éloigné, que la Québécoise de 31 ans s’est délié les jambes. Sous le regard attentif de sa famille, «Genie», vêtue de blanc, a sué pendant une trentaine de minutes sous un chaud soleil.

Photo Mylène Richard, Le Journal de Montréal
Photo Mylène Richard, Le Journal de Montréal

«Elle a été un bel exemple féminin de développement sportif à Montréal. C’est très impressionnant, on est fier», a mentionné Hélène Piette, 51 ans.

La résidente de Sainte-Anne-du-Lac, dans les Laurentides, désirait voir le «phénomène Eugenie» et l’encourager pour une possible dernière fois.

Hélène Piette et son conjoint, Philippe Lafrance, ont vu Eugenie Bouchard à l’entraînement.
Hélène Piette et son conjoint, Philippe Lafrance, ont vu Eugenie Bouchard à l’entraînement. Photo Mylène Richard, Le Journal de Montréal

Son conjoint, Philippe Lafrance, 52 ans, était heureux de constater la présence de Sylvain Bruneau aux côtés de Bouchard.

«C’est le fun qu’elle ait renoué avec Sylvain. C’est un entraîneur d’ici qui l’a aidée à se rendre là», a-t-il dit, heureux que les gens puissent lui transmettre tout leur amour avant que l’ancienne top 5 mondiale n’accroche sa raquette de tennis.

Photo Ben Pelosse
Photo Ben Pelosse

Une inspiration

Faute d’estrades, les amateurs n’avaient pas un accès direct au petit terrain. Par dizaines, ils se sont succédé près de la clôture munie d’une toile soleil foncée afin d’épier les faits et gestes d’Eugenie.

Alexane Deschênes, 12 ans, et son père, Patrick, ont tenté de regarder Bouchard à travers le grillage.

«Elle a inspiré plusieurs filles. À notre club, il y en a beaucoup qui ont commencé à jouer grâce à Eugenie. Ça fait un mouvement», a noté l’homme de 44 ans de L’Assomption, dans Lanaudière.

Alexane et Patrick Deschênes ont assisté à l’entraînement d’Eugenie Bouchard lundi.
Alexane et Patrick Deschênes ont assisté à l’entraînement d’Eugenie Bouchard lundi. Photo Ben Pelosse

Trop jeune pour avoir vu Bouchard dans ses meilleures années, Alexane voulait voir «Genie» en action.

«Je sais que c’est vers la fin de sa carrière. Je trouvais ça cool», a dit l’une des meilleures joueuses de son âge au Québec, qui a aussi eu la chance de se faire photographier avec son idole, l’Italienne Jasmine Paolini, septième favorite à Montréal.

«J’espère la voir impliquée dans les années à venir, peut-être en tant que coach, mais surtout comme analyste, où elle excelle. On va s’ennuyer d’elle, mais j’ai l’impression qu’elle ne sera jamais trop loin», a conclu David Jones.

Photo Ben Pelosse
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