Ce joueur qui peut jouer partout en attaque est le couteau suisse du Rocket
Owen Beck se démarque par sa polyvalence


Dave Lévesque
ROCHESTER, NY. | Owen Beck n’en est qu’à sa première saison professionnelle et il est déjà devenu un élément important du Rocket de Laval.
Choix de 2e ronde (33e) en 2022, l’Ontarien a rapidement trouvé ses aises dans la Ligue américaine, ce qui lui a valu trois séjours avec le Canadien pour un total de 12 matchs.
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Joueur de centre, Beck a toutefois dû apprivoiser une nouvelle position pendant ses séjours dans la LNH. Ça lui a permis de devenir une sorte de couteau suisse, ce qui facile la vie de Pascal Vincent chez le Rocket.
«C’est immense. Quand il a monté avec le Canadien, ils l’ont mis à l’aile et il n’était pas nécessairement familier avec ça. On a eu des discussions et on s’est dit qu’il faudrait peut-être lui donner des répétitions à l’aile.
«Il l’a fait et il le fait très bien. Il est physique, il utilise bien son patin. De pouvoir avoir des joueurs comme ça qu’on peut bouger d’un trio à l’autre, c’est un grand luxe.»
Très utile
Beck n’a pas eu besoin qu’on lui fasse un dessin pour comprendre qu’ajouter de la polyvalence serait un outil utile à avoir dans son coffre lorsqu’il sera prêt à jouer dans la LNH à temps plein.
«C’est extrêmement utile de pouvoir jouer à plusieurs positions. J’ai commencé la saison au centre où je suis assez à l’aise et je suis bon sur les mises au jeu.
«Être capable d’aussi jouer à l’aise, c’est bénéfique pour le moment et quand le temps sera venu de passer au prochain niveau, ça va me donner douze chances de faire l’équipe au lieu de quatre.»
Beck est un bon soldat et bien que cette capacité à jouer partout en attaque lui soit d’abord bénéfique, il pense plus loin.
«Cette polyvalence me permet de pouvoir aider l’entraîneur, peu importe où il a besoin de moi.»