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Ce combat entre un aigle (américain) et une bernache (canadienne), symbole de la guerre commerciale?

Photo tirée du compte Instagram de Mervyn Sequeira
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Photo portrait de Andrea Lubeck

Andrea Lubeck

2025-03-06T16:08:21Z
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Les photos d’un combat entre une bernache du Canada et un pygargue à tête blanche sur un lac gelé d’Ontario font réagir. Certains y voient un symbole des tensions entre le Canada et les États-Unis, en pleine guerre commerciale.

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La bernache a gagné le combat qui a duré près d’une vingtaine de minutes, explique le photographe canadien Mervyn Sequeira, dans une publication Instagram.

«Il n’est pas fréquent de voir notre rapace suprême, le pygargue à tête blanche, tenter d’abattre une bernache du Canada. Pendant près de vingt minutes, l’un a attaqué et l’autre s’est désespérément défendu. Finalement, le pygargue a abandonné et la bernache a été épargnée», poursuit-il.

Comme la bernache aurait présenté des symptômes de grippe aviaire, a remarqué le photographe amateur, l’aigle aurait voulu jouer son rôle de prédateur en l’éliminant.

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Bien qu’elle ait survécu à sa rencontre, elle «succombera certainement bientôt au virus, aux blessures et au froid».

«J’ai vu des pygargues à tête blanche s’emparer de beaucoup de choses, des canards aux rats musqués. Mais c’est la première fois que je vois un pygargue à tête blanche s’attaquer à quelque chose d’aussi gros qu’une oie», a raconté Mervyn Sequeira au Guardian.

Symbole de la guerre commerciale

Sur les réseaux sociaux, plusieurs font le parallèle entre le combat et la guerre commerciale que les États-Unis livrent au Canada avec l’imposition de tarifs douaniers sur les importations.

«Tellement approprié considérant l’état actuel des choses entre le Canada et les États-Unis», souligne une utilisatrice sur X.

«Le pygargue à tête blanche a perdu, est reparti avec un égo blessé et des plumes froissées. #CanadaUSTradeWar», ajoute un autre.

Le photographe amateur n’ose toutefois pas aller aussi loin.

«C’est une sacrée coïncidence que cela se produise à ce moment-là. ET je ne suis pas entièrement surpris. J’aime regarder les choses du point de vue d’un naturaliste et d’un photographe animalier et ne pas leur donner un sens. Mais il est tout à fait naturel que les gens l’examinent dans le contexte de ce qui se passe», a-t-il ajouté en entrevue.

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