Cassie poursuit son témoignage des actes horribles de Sean «Diddy» Combs, qui l'a forcée à répandre les fluides d'escortes sur son torse
Pierre-Luc Houle
*Traumavertissement: cet article contient des descriptions explicites de violence sexuelle, de coercition et de traitements dégradants pouvant heurter la sensibilité.*
Le procès très médiatisé de Sean «Diddy» Combs continue de révéler des détails troublants , et le témoignage livré par la chanteuse Cassie (de son vrai nom Cassandra Ventura) le mardi 13 mai a choqué la salle d’audience. L’ex-compagne du magnat de l’industrie musicale a exposé sans détour les abus subis pendant leur relation, notamment lors des tristement célèbres soirées sexuelles baptisées «Freak offs». Il est important d'ajouter que les enfants du rappeur déchu assistent au procès, ce qui rend le tout encore plus scandaleux.
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Selon Cassie, ces soirées étaient minutieusement orchestrées par l’équipe de Diddy, qui se chargeait de tous les aspects logistiques: transport des escortes, hébergement, préparation des chambres avec éclairages particuliers, lubrifiants, drogues et autres accessoires.
La veille, soit le 12 mai, les médias du monde entier rapportaient déjà une révélation bouleversante selon laquelle Diddy aurait forcé une escorte à uriner dans la bouche de la chanteuse.
Mais c’est lors de son témoignage du lendemain que Cassie a livré les accusations les plus intimes et choquantes. Elle a décrit comment Diddy la forçait parfois à avoir des rapports sexuels avec des escortes pendant qu’il observait la scène, ou y participait directement.
Elle a déclaré: «Si j'avais des rapports sexuels avec une escorte, Sean s'approchait et me demandait de lui faire une fellation.»
Lorsqu’on lui a demandé si les escortes éjaculaient, Cassie, aujourd’hui à son troisième trimestre de sa grossesse, a répondu: «Oui, en général quand Sean était d'accord. Mais s'ils éjaculaient, Sean et moi allions dans la pièce voisine et il voulait que je mette le sperme sur son corps... généralement sur sa poitrine, sur ses mamelons.»
Elle a également précisé que les escortes qui éjaculaient sans l'autorisation de Diddy étaient automatiquement «moins payées».
Interrompant plusieurs fois son témoignage pour des pauses liées à sa grossesse très avancée, Cassie a raconté un autre aspect dérangeant de sa relation avec l’accusé. Elle a expliqué que Diddy exigeait qu’elle l'appelle «Pop Pop», un surnom qu'elle associait profondément à son grand-père, et le rappeur déchu de 55 ans le savait très bien.
«Il voulait que j'aie un surnom pour lui. J'ai trouvé ça bizarre et maintenant j'ai l'impression que c'est un manque de respect.»
D’une voix tremblante, l’interprète de Me & U a également décrit la transformation inquiétante de son regard lorsqu’il devenait violent, comme s’il devenait une autre personne.
Elle a ensuite relaté plusieurs épisodes de violence physique, à l’exception de celui déjà largement diffusé dans les médias via une vidéo de surveillance d’hôtel: «Il me frappait à la tête, me traînait au sol, me donnait des coups de pied», a-t-elle affirmé.
À la question de savoir à quelle fréquence les disputes devenaient violentes, Cassie a répondu sans hésiter: «Trop souvent».
L’interprète est attendue à la barre pour une seconde journée de témoignage, alors que ce procès, déjà qualifié de scandaleux, continue de faire grand bruit.
