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Carey Price dans la Ligue professionnelle de hockey féminin

Par le biais du nouveau masque de la gardienne Elaine Chuli, qui défend le filet de l’équipe de Montréal

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Benoît Rioux

2024-01-26T20:14:54Z
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Après avoir mis un terme à sa carrière dans la LNH, l’ancien gardien du Canadien Carey Price se retrouve catapulté dans la Ligue professionnelle de hockey féminin. Du moins, par le biais du nouveau masque d’Elaine Chuli, qui défend le filet de l’équipe de Montréal. 

«Carey Price a eu beaucoup de succès à Montréal, il a eu une grande carrière et je l’ai aussi suivi, quand j’étais encore très jeune, au Championnat mondial de hockey junior [en 2007]. J’ai toujours aimé sa façon de jouer», a indiqué Chuli, en expliquant pourquoi une image de l’ancienne vedette du CH se retrouve ainsi sur son masque.

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Chuli se souvient particulièrement d’une séance de tirs de barrage, lors de la demi-finale de ce Championnat junior, face aux États-Unis. Price avait alors stoppé Patrick Kane deux fois et finalement Peter Mueller pour la victoire. Jonathan Toews avait pour sa part été le héros offensif de cette fusillade pour propulser le Canada vers la conquête de l’or en finale.

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«Je me rappelle surtout qu’il portait des jambières noires avec une feuille d’érable dans le haut», a avoué Chuli qui, à l’époque, n’avait que 12 ans.

Une partisane des Leafs

Ayant grandi à Waterford, près de Hamilton, Chuli rend hommage au Canadien, mais elle admet avoir surtout encouragé les Maple Leafs de Toronto, dont Curtis Joseph, durant sa jeunesse. 

«Les Maple Leafs étaient l’équipe canadienne la plus près [de chez moi] et j’aime encore beaucoup la ville de Toronto», a-t-elle noté, précisant qu’il était toutefois important pour elle de tracer un lien avec Montréal au moment de choisir les éléments sur son masque.

En plus de Price, Chuli a ajouté le légendaire Ken Dryden parmi les illustrations sur sa pièce d’équipement, conçue par l’entreprise ontarienne Mask Wraps, de même qu’un panorama de différents édifices de Montréal.

«J’ai vu son masque jeudi et de voir ces légendes du Canadien, c’est bien, surtout pour quelqu’un qui a grandi pas loin de Toronto, a commenté la capitaine Marie-Philip Poulin. Ç’aurait été facile pour elle de mettre un ancien athlète de Toronto. On voit ces femmes-là déménager ici et développer un sentiment d’appartenance pour la ville de Montréal.»

Du «29» au «20»

À propos de Dryden, Chuli a mentionné qu’elle a longtemps porté le même numéro que lui, soit le 29. L’idée d’offrir une montre Rolex à Poulin pour conserver ce numéro avec l’équipe de Montréal n’est toutefois jamais passée près d’effleurer son esprit. 

Le 29 était intouchable, selon elle, et voilà pourquoi elle porte maintenant le 20 à Montréal. Clin d’œil à Vladislav Tretiak? Ou peut-être Ed Belfour durant ses années chez les Leafs. 

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