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L'article provient de TVA Sports
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Canadien: une transaction «entre chums» qui a aidé à gagner la coupe de 1993

Photo d'archives, Ben Pelosse
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2025-03-04T05:00:00Z
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La dernière coupe Stanley gagnée par le Canadien remonte à 1993 et l’une des acquisitions phares de cette conquête désormais lointaine est Vincent Damphousse, un joueur que Serge Savard est allé chercher de son bon ami Glen Sather.

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Après avoir disputé cinq saisons à Toronto en début de carrière, Damphousse était à Edmonton en 1991-92 quand Savard s’est mis en tête d’en faire une partie importante de son noyau offensif.

Pendant ce temps, Shayne Corson se faisait de plus en plus remarquer pour ses «exploits» hors glace à Montréal.

«C’est une transaction que j’ai faite avec Glen Sather, avec lequel j’avais une très bonne relation. On avait été coéquipiers à Montréal [en 1974-1975]. À ce moment-là, Vincent n’était pas le plus heureux à Edmonton et je suis arrivé juste au bon moment. Glen tenait à Shayne Corson et il savait que Vincent serait plus heureux à Montréal», a raconté Savard.

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI
«C’est sûr qu’on a été gagnant»

Ce dernier a finalement acquis Damphousse et un choix de quatrième ronde en retour de Corson, Brent Gilchrist et Vladimir Vujtek.

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«C’est une transaction entre chums, mais quand tu regardes le résultat, c’est sûr qu’on a été gagnant. Vincent n’est pas le seul responsable de notre coupe, mais il a amené une dimension qui nous manquait. On s’est retrouvé avec quatre joueurs de 80 points et plus», a indiqué Savard.

Damphousse a finalement évolué avec le Canadien pendant sept saisons, dont quatre où il a inscrit plus de 80 points.

«On n’en a pas vraiment reparlé Glen et moi. Je respecte beaucoup Glen pour tout le succès qu’il a connu à Edmonton et New York. Ce n’était pas notre genre d’en reparler et de se pointer du doigt.»

D’autres faits d’armes

Lorsqu’on demande à Savard si cette transaction pour mettre la main sur Vincent Damphousse est celle dont il est le plus fier, il hésite.

Il y a celle-là, mais bien sûr aussi le fait d’avoir obtenu un troisième choix des Jets en 1983 pour sélectionner Patrick Roy. Il cite aussi l’acquisition de Bobby Smith en novembre 1983, qui est devenu un rouage de la Coupe de 1986.

«Je vois la transaction de 1986 avec Bobby Smith dans le même ordre que celle de Damphousse. Il nous a donné lui aussi une tout autre dimension. Je commençais dans le hockey quand j’ai fait cette transaction et j’ai donné un gars comme Mark Napier, qui avait déjà marqué 40 buts. Ce n’était pas évident pour une recrue comme j’étais.»

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