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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Canadien: 7 raisons d’espérer

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-04-30T03:00:07Z
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Après une saison catastrophique pour le CH, regardons de plus près des raisons d’être optimiste pour le futur.

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1 – Le boulier

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Pour le Canadien, l’espoir reposera grandement sur un boulier. Le 10 mai, Gary Bettman et Bill Daily dévoileront les équipes gagnantes de la loterie pour le repêchage. Dernier au classement de la LNH, le CH aura 18,5 % des chances de gagner la loterie, mais 25,5 % des chances de parler au premier rang. Les Coyotes, qui ont fini au 31e rang, auront 13,5 % de chances d’obtenir le premier rang de la classe. 

Le CH ne parlera pas plus loin que le troisième rang au prochain repêchage qui se déroulera au Centre Bell. En théorie, Shane Wright, un centre des Frontenacs de Kingston, représente le plus bel espoir pour l’encan de 2022. Juraj Slafkovsky, un Slovaque qui a fait sensation aux Jeux olympiques de Pékin, et l’Américain Logan Cooley sont aussi des prétendants pour le trône.

2 – Suzuki et Caufield

Photos d'archives, AFP
Photos d'archives, AFP

Le présent et l’avenir riment avec Nick Suzuki et Cole Caufield. Suzuki pourrait porter un jour le « C » de capitaine de l’équipe. Il a déjà le talent pour remplir le rôle de premier centre, mais il aura besoin d’un meilleur encadrement avec plus de profondeur à cette position clé. L’an prochain, il amorcera la première saison d’un pacte de 63 millions $ pour huit ans (7,875 millions $ en moyenne).

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Caufield a regagné toute sa touche avec l’arrivée de Martin St-Louis. D’ailier moribond qui se destinait à un retour avec le Rocket de Laval, l’Américain a recommencé à produire à un rythme élevé. Il a marqué 23 buts en 38 matchs sous la gouverne de St-Louis.

3 – Romanov et les autres jeunes défenseurs

Photo d'archives, Martin Chevalier
Photo d'archives, Martin Chevalier

Alexander Romanov a gagné en galon lors des derniers mois de la saison. Avec le départ de Ben Chiarot, le Russe a consolidé sa place au sein du top quatre à la ligne bleue. À 22 ans, il joue déjà plus de 20 minutes en moyenne en plus de dominer l’équipe pour les mises en échec et les tirs bloqués.

Il n’y aura pas juste Romanov pour redorer l’image de cette organisation. Justin Barron, Jordan Harris et Kaiden Guhle se battront également pour des postes l’an prochain à Montréal. Barron et Harris ont déjà eu le temps de se tremper les orteils en fin de saison. Corey Schueneman, 26 ans, est aussi un beau projet même s’il est plus vieux.

4 – Martin St-Louis

Photo d'archives, Martin Chevalier
Photo d'archives, Martin Chevalier

Martin St-Louis faisait un immense saut, passant de l’entraîneur de l’équipe de son jeune garçon à un poste en chef dans la LNH. Malgré son inexpérience, l’ancienne gloire du Lightning de Tampa Bay a passé le test. Il a redonné un sourire à ses joueurs dans une saison de misère. Il a ramené un brin d’espoir et un désir de travailler plus fort.

St-Louis n’a pas choisi cette aventure pour devenir simplement le visage d’une équipe historique comme le CH. Les Coyotes de l’Arizona avaient tenté un coup de marketing à l’époque avec Wayne Gretzky. Dans sa nouvelle carrière d’entraîneur, St-Louis bûchera aussi fort qu’à ses jours comme ailier dans la LNH.

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5 – Les deux têtes dirigeantes

Geoff Molson a parié sur un monstre à deux têtes avec Jeff Gorton dans le poste de vice-président des opérations hockey et Kent Hughes comme directeur général. Gorton a déjà fait ses classes avec les Bruins de Boston et les Rangers de New York.

À sa première grande décision à Montréal, Gorton n’a pas eu peur d’offrir une chance à un DG qui sortait un peu du cadre habituel avec Hughes, un ancien agent de joueurs. Hughes a fait du bon boulot à la date limite des transactions en maximisant les retours pour des vétérans comme Tyler Toffoli, Ben Chiarot et Artturi Lehkonen. Mais c’était la portion la plus facile de la reconstruction. Hughes aura besoin d’être plus ingénieux pour se départir de joueurs plus vieux et avec de gros contrats en poche.

6 – Connor Bedard

Photo d'archives, Didier Debusschère
Photo d'archives, Didier Debusschère

Pour le repêchage de 2022, le Tricolore a deux choix au premier tour avec celui des Flames acquis dans l’échange pour Tyler Toffoli. Pour 2023, une cuvée encore plus intéressante, le CH a aussi deux munitions dès le premier tour avec le choix des Panthers, obtenu dans le troc pour Ben Chiarot.

Si Shane Wright se fait décrire comme un centre dans le moule de Patrice Bergeron, Connor Bedard a l’étiquette d’un talent générationnel. À 16 ans, il a marqué 51 buts et récolté 100 points avec les Pats de Regina dans la Ligue junior de l’Ouest. Sans vouloir être trop pessimiste, le Canadien sera encore parmi les équipes dans la course pour la loterie du repêchage de 2023.

7 – Des salaires largués

Hughes l’a dit sans détour. Il est passé proche d’échanger le contrat de son capitaine, Shea Weber. Les Coyotes pourraient encore une fois cogner à la porte pour obtenir un gros salaire afin de respecter le plancher salarial dans le futur. En plus de Weber, Hughes et Gorton chercheront à libérer de gros salariés. Jeff Petry a demandé une transaction au cours de l’hiver, mais le CH n’a pas trouvé un partenaire de danse pour lui. Petry gagnera 6,25 millions jusqu’à la fin de la saison 2024-2025.

Photo d'archives, Martin Chevalier
Photo d'archives, Martin Chevalier

Jonathan Drouin est aussi un joueur susceptible de partir. Si le CH veut acquérir quelques pièces sur le marché des joueurs autonomes, Hughes aura besoin de plus de liquidités. Donc, il devra échanger du bois mort.

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