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L'article provient de TVA Nouvelles

Campement propalestinien de l'Université de Sherbrooke: les manifestants comptent rester aussi longtemps qu'il le faudra

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Amélie Paquette

2024-05-14T18:35:51Z
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Les manifestants qui ont installé un campement propalestinien sur le terrain de l'Université de Sherbrooke, un troisième du genre au Québec, ont passé leur première nuit sur le site.

• À lire aussi: Campement propalestinien: une dizaine de tentes érigées sur le site de l’Université de Sherbrooke

À l'instar de leurs collègues de McGill et de l'UQAM, les manifestants entendent rester sur place aussi longtemps que leurs revendications ne seront pas entendues.

Une douzaine de tentes ont été placées devant le pavillon multifonctionnel, près de la bibliothèque principale.

Des étudiants de l’Université de Sherbrooke, mais aussi de l’Université Bishop’s et du Cégep de Sherbrooke prennent part au mouvement.

«Le fait que ça ait stagné à McGill, c’est ce qui nous a inspirés à étendre le mouvement, parce qu’on pense que c’est ce qui peut mettre de la pression. Pas seulement sur les universités, mais également sur le gouvernement canadien», explique Manu Roche-Pilotto, l’un des porte-paroles du regroupement.

Les manifestants, qui ont fait parvenir une liste de sept revendications à la direction, demandent notamment à l’UdeS «de dévoiler ses investissements financiers, de se désinvestir de toutes entreprises qui pourraient financer cette guerre et de dénoncer ce génocide».

Mardi avant-midi, les étudiants ont affirmé à TVA Nouvelles avoir rencontré et discuté avec les agents de sécurité du campus, mais n’avoir eu aucun retour de la direction quant à leurs demandes.

Les manifestants ont reçu l’appui de l’Association étudiante du Cégep de Sherbrooke et de l’organisme Solidarité populaire Estrie dans leurs démarches.

De son côté, la direction de l’université a indiqué lundi soir reconnaître le droit à la liberté d’expression de sa communauté, tant que celle-ci n’entrave pas les activités de l’institution et dit évaluer la conformité des installations.

«Je pense qu’on verra la réaction de l’Université, mais on est prêt à continuer autant qu’on le peut pour faire appliquer nos revendications», conclut Assya Si Ali, aussi porte-parole du groupe.

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