Caleb Williams aurait tout tenté pour éviter d’être repêché par les Bears

Le quart-arrière Caleb Williams s’apprête à vivre des moments assez difficiles à Chicago.

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Dans son livre «American Kings : A Biography of the Quarterback», le journaliste du réseau ESPN Seth Wickersham raconte que le jeune homme et sa famille ont tout fait pour éviter qu’il soit repêché par les Bears.

Ce fut un échec, puisque l’organisation de l’Illinois a sélectionné le pivot avec le tout premier choix du repêchage 2024.

Dans le livre, Carl Williams – le père de Caleb – indique qu’il craignait que Chicago ne soit pas un environnement optimal pour son fils. Il a également dit à de nombreux agents qu’il ne voulait pas voir son garçon aboutir avec les Bears.

«Chicago, c’est l’endroit où les quarts-arrière vont pour mourir», a-t-il notamment dit.

Le clan Williams a même rencontré des avocats pour essayer de trouver un moyen de contourner les règles de la NFL concernant le repêchage. Le pivot a songé rejoindre la United Football League et joindre la NFL en 2025 comme joueur autonome.

De plus, Carl Williams a contacté Archie Manning pour des conseils. Eli Manning, le fils de ce dernier, a refusé de jouer pour les Chargers de San Diego, qui l’ont tout de même repêché en 2004.

Il voulait être chez l’ennemi

Parions que ces révélations mettront le feu aux poudres chez les partisans des Bears, mais pas autant que le fait que Williams aurait voulu être repêché par l’une des équipes rivales de la formation de Chicago.

Toujours selon les révélations de Wickersham, l’athlète de 23 ans a dit à son paternel qu’il désirait porter les couleurs des Vikings du Minnesota. C’est après sa rencontre avec l’entraîneur-chef Kevin O’Connell au camp d’évaluation de la NFL que William aurait fait ce constat.

Les Vikings et les Bears sont tous les deux dans la section Nord de la Nationale.

Williams aurait apparemment aussi confié à des proches qu’il n’était pas certain de pouvoir travailler avec Shane Waldron, l’ancien coordinateur offensif des Bears. Ce dernier a été congédié après neuf matchs en 2024. L’entraîneur-chef Matt Eberflus a également subi le couperet quelques semaines plus tard.

Les Bears intransigeants

Même s’ils étaient au courant des réticences de Williams, les Bears n’avaient aucunement l’intention de ne pas le repêcher. Le directeur général Ryan Poles a d’ailleurs déclaré que son équipe allait sélectionner le produit des Trojans d'USC «no matter what» [NDLR «quoi qu’il arrive»].

Des mots visiblement empruntés au film Draft Day...

Avant le repêchage, Williams aurait envisagé de critiquer publiquement les Bears et la ville de Chicago pour forcer la main de l’organisation. Il se serait cependant ravisé après une visite dans les installations du club. Il a dit au journaliste d’ESPN qu’il n’était pas prêt «à faire exploser une bombe atomique dans la ville».

À leur première saison avec Williams comme quart-arrière partant, les Bears ont maintenu un dossier de 5-12 et pris le dernier rang au classement de leur section.

Le footballeur a disputé tous les matchs de l’équipe. Il a réussi 62,5% des passes qu’il a tentées pour 3541 verges et 20 touchés. Williams a aussi été victime de six interceptions.

Les Bears ont récemment embauché Ben Johnson à titre d’entraîneur-chef, lui qui œuvrait précédemment comme coordonnateur à l’attaque chez les Lions de Detroit.

Questionné à propos de cette affaire, le nouveau pilote a minimisé les propos de Williams.

«Je ne sais pas ce qui s’est passé avant qu’il rejoigne l’organisation, mais il est très fier d’être un Bear, a affirmé Johnson, lors d’une apparition dans l’émission The Herd. Il est vraiment enthousiaste à l’idée de se mettre au travail dès maintenant et de devenir la meilleure version de lui-même pour 2025.»