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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Un stress qui se fait attendre pour Desnoyers

À la veille du repêchage, il estime avoir fait tout ce qu’il pouvait.

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-06-26T17:24:35Z
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LOS ANGELES | Le clan Desnoyers est tissé serré et la présence de Caleb au repêchage de la Ligue nationale de hockey en est la preuve éclatante.

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Le jeune homme a presque dû reprendre son souffle quand il a fait l’énumération de tous ceux qui ont fait le déplacement.

«Il y a mes frères avec mes parents, mon meilleur ami, des oncles, des tantes, mon grand-père, ma grand-mère et aussi ma famille de pension de Moncton qui est là. J’en oublie sûrement. Disons qu’on a été dans plusieurs vols.»

Si Air Canada est bien heureuse d’avoir eu tous ces clients, Desnoyers sait qu’il est privilégié de pouvoir vivre ces moments avec ses proches.

«Ç’a une valeur inestimable. Ma famille, ce sont les gens qui m’ont aidé à me rendre ici. Ce sont eux qui ont eu le plus gros impact dans ma jeune carrière et je me sens chanceux de pouvoir les avoir ici avec moi.»

Caleb Desnoyers assure ne pas être stressé à 24 h de savoir où il poursuivra sa carrière.
Caleb Desnoyers assure ne pas être stressé à 24 h de savoir où il poursuivra sa carrière. Getty Images via AFP

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Souvenirs

Le joueur de centre des Wildcats de Moncton a la chance d’avoir un frère, Elliot, qui est de cinq ans son aîné; ce dernier a été sélectionné en cinquième ronde par les Flyers en 2020. Desnoyers est content que son frère y soit pour qu’ils vivent ensemble cette expérience car en 2020, le repêchage avait été fait en octobre et en virtuel en raison de la pandémie.

«Depuis que je suis jeune, il m’aide toujours à passer au prochain niveau et à m’adapter encore plus facilement à ce qui s’en vient. Ça va être encore plus plaisant de pouvoir vivre ça avec toute la famille.»

Il relate d’ailleurs une anecdote qui nous rappelle de drôles de souvenirs sur la période de la pandémie.

«Ma prof de secondaire 3 ne serait pas contente d’entendre ça, mais vu que c’était en ligne, j’avais caché mon téléphone derrière mon étui à crayons pour le suivre. C’est en marchant vers le stade L.P. Gaucher que j’ai vu son nom apparaître.»

Pas stressé

Desnoyers estime avoir fait tout ce qu’il pouvait et que son sort n’est maintenant plus entre ses mains, ce qui l’aide à gérer son stress à l’approche de la première ronde.

«Vous pouvez ne pas me croire, mais la réalité est que, présentement, je ne suis pas stressé. Quand je vais mettre mon costume demain, peut-être que le cœur va commencer à battre un peu plus fort.»

La Centrale de recrutement classe Desnoyers au septième rang des patineurs nord-américains, ce qui devrait faire en sorte que son nom sera appelé dans le premier tiers de la première ronde. Malgré les rencontres qu’il a eues avec les équipes, il ne sait pas où il aboutira. Mentionnons que l’équipe média des Predators était présente pour filmer ses réponses à la presse, jeudi matin. Les Preds ont trois choix en première ronde (5e, 23e, 26e).

«C’est un repêchage où il y a beaucoup de gars très talentueux en début de repêchage, et l’ordre peut changer selon qui sort où très tôt. Je ne crois pas que les premiers rangs sont impossibles, en éliminant le premier. Peu importe le rang, je vais être autant excité et je ne vais pas taper du pied [si j’attends]. Je crois que je vais aboutir à la place où je dois aboutir.»

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