À voir: Caleb Desnoyers réussit un «Michigan»
En avance sur son frère Elliot au même âge

Mylène Richard
Enfant, Caleb Desnoyers s’accotait sur la baie vitrée et regardait son grand frère jouer avec attention. Déjà, très tôt, il analysait le jeu et voulait le comprendre.
« Il s’est imprégné de ce qu’il a vu d’Elliot, se souvient David Desnoyers, père de trois garçons. Ils se ressemblent un peu dans leur façon de jouer.
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« Ils sont généreux avec la rondelle, poursuit celui qui a raté un camp des Nordiques à cause d’une luxation de l’épaule. Ils ont compris jeunes le concept d’équipe. Ils sont responsables défensivement et ils ne trichent pas. »

Déjà plus grand
À 15 ans, Caleb a déjà un avantage sur Elliot. Il mesure déjà 6 pi et 1 po et pèse 163 lb, tandis que son frère de 21 ans fait 5 pi et 11 et 183 lb. Et le benjamin de la famille n’a certainement pas fini de grandir.
« Je me décris comme un joueur qui joue sur 200 pieds, mais je n’arriverai jamais à la cheville de mon frère à ce chapitre-là, concède Caleb. Elliot travaille bien dans les deux sens de la patinoire, un peu comme un Patrice Bergeron. »

« Son coup de patin est semblable au mien au même âge, bien que Caleb soit peut-être un peu plus rapide que je l’étais, admet Elliot, le choix de cinquième tour des Flyers de Philadelphie. Il est aussi plus un fabriquant de jeux que moi.»
« C’est important pour lui de se démarquer en tant que joueur et de faire son propre chemin. Il ne veut pas être le petit frère d’Elliot Desnoyers. Je suis super content de son succès et s’il gagne plus de championnats que moi, je serai fier de lui. »
Sans complexe, Caleb ne se gêne pas non plus pour donner son opinion sur le jeu d’Elliot.
« Des fois, je lui dis ce que j’ai vu et ce que j’aurais fait à sa place. Il m’écoute, mais il est rendu chez les pros, alors je pense qu’il sait quoi faire et il n’a pas vraiment besoin de mes conseils », reconnaît Caleb.
Meneur et... « petite peste »
Le leadership est aussi une des qualités qui caractérisent Caleb, qui a d’ailleurs a été le capitaine du Québec aux Jeux du Canada, en février, à l’Île-du-Prince-Édouard, où il a épaté en marquant à l’aide d’un « Michigan ».
Caleb Desnoyers #Michigan goal at the @2023CanadaGames
— Christian B-Côté (@Christian_BCote) February 24, 2023
cc: @PuckPrepsEastCa https://t.co/bdlaU3kYQF pic.twitter.com/rrJFo8OL1C
« Ce n’est pas une surprise qu’il ait eu le “C”. Caleb a l’équipe à cœur. Il s’attarde aux petits détails, explique Elliot. Dans notre famille, on a toujours parlé de leadership. Être une bonne personne avec ses coéquipiers et toujours prendre soin de l’équipe en premier. C’est quelque chose qu’on nous a inculqué. Même entre frères, c’était comme ça.
« Il commence à comprendre que ça pourrait être sa vie comme moi, enchaîne Elliot. C’est formidable de pouvoir partager ça avec lui, de s’entraîner ensemble l’été et de pouvoir échanger sur nos matchs. Il demeure quand même une petite peste de frère ! »
