Brigitte Lafleur revient sur la finale de «Sortez-moi d’ici!»: «Quand je regarde l’épisode, je ne comprends pas pourquoi je ne me sauve pas!»

La comédienne Brigitte Lafleur a été une guerrière tout au long de la troisième saison de Sortez-moi d’ici!.

Campeuse la plus intense et la plus investie au camp, dans le bon sens du terme, elle n’a pas remporté la troisième saison de la téléréalité de TVA, mais a montré qu’elle était toujours prête à partir au combat.

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Au lendemain de la grande finale, elle a dit à l’Agence QMI qu’elle laisse «sortir plus souvent» la femme brave en elle depuis son retour du Panama.

«Je ne savais pas tant que j’avais cette guerrière-là en moi, mais ma sœur me disait hier qu’elle n’était pas étonnée, elle. Mais effectivement, avec du recul, c’est vrai que je suis fonceuse, j’aime relever des défis, notamment au théâtre. J’ai tellement craint pour ma fille ces dernières années que c’est comme si j’avais transposé ça sur moi», a raconté celle qui souffre de vertige et à qui on a imposé, d’entrée de jeu, le défi de traverser, en hauteur, deux sections d’un même gratte-ciel au cœur de Panama City.

«Quand tu es là, tu goûtes au bonheur du dépassement. Ça demande vraiment un gros coup de pied de se lancer dans l’inconnu au départ, mais dès le premier défi, ça m’a donné un élan et je pensais tout le temps à ma fille.»

Mais pourquoi donc, dans la dernière ligne droite, a-t-elle choisi de sauver Gino Chouinard au lieu de se propulser elle-même dans le défi final, ce qui aurait accru ses chances d’être sacrée reine de la jungle à la place de Jean-Michel Anctil?

«J’avais envie de me rendre à la fin en l’ayant complètement mérité et j’ai eu une vraie envie de sauver mon ami Gino. Et c’est, je pense, un de mes plus beaux accomplissements, une vraie générosité. Gino m’a encore écrit ce matin pour me remercier! Mais quand je regarde l’épisode comme tout le monde, je ne comprends pas pourquoi je ne me sauve pas! (rires) J’aurais tellement aimé faire le défi du bassin glacé.»

Brigitte Lafleur est avant tout «fière» d’avoir pris part à cette expérience humaine qu’elle décrit comme une «affaire de gang».

«J’ai su m’adapter immédiatement à la dynamique de groupe, ça, c’était le fun! On est tous dans le même bateau, on veut tous que ça se passe bien», a-t-elle raconté, disant avoir particulièrement aimé la solidarité et la profondeur des discussions au camp.

Brigitte Lafleur a mainte fois pleuré, dit-elle en riant, parce que les larmes sont un exutoire pour tout ce qu’elle vit, que ce soit le stress, la peine ou la colère, a-t-elle mentionné.

«J’avais souvent envie de pleurer, chaque émotion menait aux larmes. J’étais tellement écœurée parce que j’avais tellement la face boursouflée en plus!» (rires)

Parlant de l’absence de maquillage dans la jungle, Brigitte Lafleur dit qu’il n’y avait pas d’enjeu à ce chapitre pour elle, qui est «libérée du souci de l’image».

Non seulement son passage dans la jungle du Panama a enchanté le grand public, mais il y a aussi son incroyable prestation dans la série de Florence Longpré Empathie, disponible sur Crave. Elle y incarne une femme aux prises avec des problèmes de santé mentale n’ayant jamais été traités. La proposition est spectaculaire, tout comme son jeu.

«C’est effectivement un des plus gros booms de ma carrière grâce à Sortez-moi d’ici! et Empathie.»

Brigitte Lafleur joue au théâtre dans la pièce Toc Toc, produite par Monarque.

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