Blake Lively contre Justin Baldoni: On vous explique tout
Alexe-Sandra Daigneault
Depuis que le tournage du film It Ends with Us (Jamais plus) a commencé, en 2023, les rumeurs, scandales et nouvelles entourant ses vedettes, Justin Baldoni et Blake Lively, fusent de toutes parts. Pour comprendre ce qu'il en est, on fait le point sur leur conflit.
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Dès les premières semaines de tournage, des témoins rapportent de graves différends entre Justin Baldoni et Blake Lively.
L'histoire commence pourtant bien. En 2019, Baldoni confirme que sa maison de production, Wayfarer Studios, assurera l'adaptation cinématographique du roman It Ends with Us, un best-seller de Colleen Hoover qui fait l'objet d'une véritable adoration sur les réseaux sociaux. Les fans en sont ravis, d'autant plus que Baldoni, qui agit également comme réalisateur et acteur principal du film, ajoute bientôt qu'il partagera la vedette avec la très populaire Blake Lively. Peu après le début du tournage, à l'été 2023, des rumeurs de conflit opposant les deux vedettes commencent toutefois à courir, amenant leurs fans à se poser des questions.
Une promotion douteuse
Les choses se corsent lors du lancement du film et de la tournée de presse qui s'ensuit, en août 2024. Tandis que les cinéphiles découvrent l'histoire fictive de Lily Bloom, qui voit sa relation avec Ryle Kincaid sombrer dans la violence alors que son ex revient dans sa vie, ses interprètes la décrivent aux journalistes comme une belle et touchante histoire d'amour. Les gens sont alors nombreux à dénoncer le discours insensible et inapproprié des acteurs — en particulier Blake Lively, qui profite souvent de ses entrevues pour faire la promotion de sa nouvelle marque de produits capillaires et du gin produit par son mari. Pour reprendre le contrôle de la situation, la production demande à la presse d'éviter les questions concernant la violence domestique et l'absence remarquée de Baldoni, mais le mal est déjà fait.

Première offense

Au cours des premières du film, de fins renards remarquent que Baldoni ne côtoie jamais Lively lors des rares fois où il est présent.
Quatre mois plus tard, le 20 décembre 2024, un nouveau scandale éclate: Blake Lively dépose une plainte pour harcèlement sexuel au Département des droits civiques de Californie contre Justin Baldoni et Jamey Heath, copropriétaires de Wayfarer Studios. Tandis que certains sont persuadés que Lively tente de faire oublier les critiques à son égard en jetant sa covedette dans la fosse aux lions, le New York Times révèle que Lively avait déjà confronté Baldoni à propos de ses commentaires sexuels déplacés et son comportement inapproprié pendant le tournage. Afin de préserver son image, ce dernier aurait ensuite orchestré une campagne de salissage visant à discréditer Lively, qui n'a pas manqué de le mentionner dans sa poursuite.
Contre-attaque

L’avocat de Baldoni, Bryan Freedman, ne se gêne pas pour révéler ce que son client pense aux médias.
Baldoni et son avocat, Bryan Freedman, s'empressent de nier ces accusations. Le 31 décembre, ils intentent d'abord une poursuite en diffamation de 250 M$ contre le New York Times, affirmant que le journal a publié des extraits hors contexte de la poursuite de Lively afin de manipuler l'opinion publique. Ils accusent également Ryan Reynolds, le mari de l'actrice, de se moquer de Baldoni dans son dernier film, Deadpool & Wolverine, à travers une scène dans laquelle les personnages de Nicepool et Ladypool échangent quelques répliques rappelant vaguement le scandale. Le 16 janvier 2025, Baldoni et Freedman déposent ainsi une poursuite de 400 M$ contre le couple et Leslie Sloane, la représentante en relations publiques de Lively, qu'ils accusent tous trois d'extorsion, de diffamation et de rupture de contrat.

Chassé-croisé

En réponse à la poursuite intentée par Baldoni contre le New York Times, Blake Lively décide de faire monter les enchères. Après s'être adressée au Département des droits civiques, elle dépose la même plainte à la cour fédérale, le 31 décembre. Trois semaines plus tard, elle demande une interdiction procédurale pour empêcher Bryan Freedman de révéler plus de détails à propos de la poursuite qui la concerne, ce qui lui est refusé par le juge. Entre le 20 février et le 20 mars, Blake Lively, Ryan Reynolds, Leslie Sloane et le New York Times déposent leurs requêtes en rejet des poursuites de Baldoni, affirmant qu'il s'agit d'une simple campagne de vengeance sans fondement légal. Au moment où nous écrivions ces lignes, la cour n'avait pas encore pris sa décision concernant ces quatre requêtes, mais on se doute que la saga judiciaire opposant Justin Beldoni, Blake Lively et leurs alliés respectifs est loin d'être terminée...