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L'article provient de Le Journal de Québec
Cuisine

Bistro Amerigo : un vrai de vrai restaurant italien dans le Village Monkland

Le propriétaire, Steve Marcone, et Alexandra Diaz qui déguste les plats du Bistro Amerigo
Le propriétaire, Steve Marcone, et Alexandra Diaz qui déguste les plats du Bistro Amerigo Photo Alexandra Diaz
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Alexandra Diaz

2023-09-16T04:05:00Z
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Je n’apprends rien à personne du Village Monkland dans Notre-Dame-de-Grâce en disant que le Bistro Amerigo est exceptionnel.

Depuis 13 ans, le chef et propriétaire Steve Marcone y accueille les familles du quartier qui font la file pour déguster un plat typiquement italien dans son resto de 30 places, 50 avec la terrasse. Personne de pressé ici. Chaque fois que je traverse la ville pour y passer un bon moment, je me demande bien ce que j’attends pour ne pas y aller plus souvent. 

Une décoration typiquement italienne
Une décoration typiquement italienne Alexandra Diaz

Tout, mais vraiment tout est tellement bon. Parce que c’est italien évidemment. Mais italien, italien. L’huile sur la table, des plats généreux comme à la maison, pas fancy pour deux cennes, mais beaux, beaux, beaux. Des souvenirs qui s’étalent sur les murs comme dans une chambre d’ado ; une affiche dédicacée de Marinoni, un Pinocchio de bois, des photos, des cabarets publicitaires de bières italiennes, une section de produits d’épicerie importés et un mur de vin à découvrir. 

Je voudrais que ce soit ma cantine, ma cafétéria, ma salle à manger, mon frigo. Je voudrais tout prendre pour emporter et je me rassois quand Steve me dit OK, mais c’est quoi le point de manger dans une boîte de carton réchauffée ?

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Différents plats du Bistro Amerigo
Différents plats du Bistro Amerigo Photo Alexandra Diaz

Steve Marcone, le patron qui devient ton ami

J’adore tout de ce bistro à commencer par l’hospitalité exceptionnelle du patron et de ses employés qui sont d’une gentillesse familiale et qui ont la vocation du métier. L’équipe ne roule pas. Ils sont là depuis des années, même les plus jeunes sont bien élevés, polis et pros. 

C’est facile de connaître Steve. Il arrive avec son calme, son sac à dos et son art du moment présent. Je n’ai pas encore commandé qu’il pose devant moi un de ses petits roulés feuilletés farcis de Nutella. Wow, un petit dessert avant de luncher. Steve est drôle, il est « what you see, is what you get » comme on dit. Il prend le temps de me faire la conversation. On dirait que je suis son amie. Je lui demande de choisir mon plat parce que je veux tout sur la carte. 

Le propriétaire de Bistro Amerigo, Steve Marcone
Le propriétaire de Bistro Amerigo, Steve Marcone Photo Alexandra Diaz

Quand le plat de gnocchis aux truffes et aux champignons arrive devant moi, il le goûte pour vérifier qu’il est à point, bien balancé. Il a donné dans le travail à l’excès. Il a maintenant un chef et il veille à ce que sa cuisine en soit une italienne familiale et authentique. Il fait ses trucs au bar, regarde la clientèle, va les saluer, prend des nouvelles et il apprécie leur confiance. 

Puis, il me dit que je dois aussi goûter à son osso-buco fait de jarret de veau sur un risotto au safran. Je n’en ai pas douté une demi-seconde et je me délecte de ce plat fondant comme c’est pas permis. On jase, il me montre les récentes photos de son garçon et arrive le plat de fruits de mer frits : palourdes, moules, crevettes, calmars et morue. À chaque bouchée, je me répète que je veux que la ville entière sache que ce bistro italien est mon préféré pour sa convivialité, ses plats plus que généreux, incroyablement délicieux et à si bon prix. 

Photo Alexandra Diaz
Photo Alexandra Diaz

Steve me confie qu’il parvient à garder des prix très corrects parce que la carte est courte, qu’elle ne change pas et qu’il a réussi le pari du volume. Il sert deux à trois cents couverts dans son resto de 30 places. Il ne prend pas de réservation parce que c’est tout le temps plein. Il ne veut pas presser ses clients qu’il connaît à 90 %. Ils attendent leur tour. 

Cette fois, je me dis que j’y retourne la semaine prochaine et je pars avec des polpettes Amerigo du nom de son papa qui les fait encore lui-même.

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