Bianca Andreescu inspirée par une finaliste à Wimbledon
Mylène Richard
La défaite à son dernier match dans un tableau principal a de quoi encourager Bianca Andreescu, puisque c’était contre une finaliste de Wimbledon.
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Au premier tour sur le gazon allemand, en juin, la Canadienne s’était inclinée 6-4 et 6-3 devant l’Américaine de 23 ans Amanda Anisimova, alors 13e mondiale. Celle-ci a surpris la meilleure joueuse au monde, la Bélarusse Aryna Sabalenka, jeudi, en demi-finale à Londres.
«J’ai connu un match décent contre elle à Berlin», a analysé Andreescu jeudi.
«C’est toujours agréable de voir une amie bien performer, qui a vécu un parcours similaire au mien dans un certain sens», a-t-elle ajouté.
En effet, les deux athlètes ont connu la gloire en étant très jeunes avant d’éprouver des difficultés.
À 18 ans, Andreescu a été couronnée à l’US Open de 2019 avant de voir son évolution être ennuyée par de nombreuses blessures.
La même année, à 17 ans, Anisimova a atteint les demi-finales de Roland-Garros. En 2023, elle a pris une pause de six mois pour prendre soin de sa santé mentale, comme l’a aussi fait Andreescu.
Patience
Affronter des joueuses bien classées et même gagner contre elles, comme Anisimova, Qinwen Zheng, Elena Rybakina ou Donna Vekic, permet aussi à Bianca d’évaluer sa progression.
«Je travaille fort et je sais qu’il faut être patient, même si je veux tout, tout de suite. J’ai appris à prendre un pas de recul. Présentement, mon objectif n’est pas de gagner un tournoi ou d’être la numéro 1 mondiale. C’est plutôt de bien me sentir sur le court et de rester en santé. Je sais que le reste va suivre», a philosophé Andreescu.
Laisser le passé derrière
Au fil des ans, la native de Mississauga a appris à gérer le stress, les défis, à éviter de sombrer dans «des spirales négatives» et à se concentrer sur ce qu’elle peut contrôler.
Andreescu a surtout arrêté de vouloir revivre sa saison de rêve de 2019, lorsqu’elle avait triomphé à Indian Wells, à Toronto et à New York.
«Je veux profiter du moment présent et laisser le passé derrière moi. Je désire encore revenir au sommet, mais j’espère avant tout être la meilleure personne possible, et si ça me mène à être dans le top 10, la numéro 1 ou à remporter un Grand Chelem, tantôt mieux», a mentionné celle qui présente un dossier de huit gains et huit revers en 2025.