Baisse d’impôts: la Fédération canadienne des contribuables salue cette promesse électorale
Agence QMI
Au deuxième jour de campagne, trois partis se sont déjà engagés à réduire les impôts s’ils sont élus au pouvoir, une promesse que la Fédération canadienne des contribuables (FCC) a accueillie favorablement.
• À lire aussi: Baisses d’impôt à impact limité
• À lire aussi: «Bouclier anti-inflation»: la CAQ promet une baisse d’impôt de 1 % et un chèque de 400 à 600 $
• À lire aussi: Anglade préfère les déficits au Fonds des générations pour financer ses baisses d’impôt
«Nous sommes heureux de constater que trois des principaux partis politiques reconnaissent l'urgence d'agir afin de réduire le fardeau fiscal des contribuables québécois et qu'ils s'engagent à puiser moins profondément dans notre portefeuille», a déclaré Nicolas Gagnon, le nouveau directeur de la FCC au Québec.
- Écoutez la rencontre Lisée - Mulcair avec Martineau diffusée chaque jour en direct 8h50 via QUB radio :
La Coalition avenir Québec (CAQ) a ainsi indiqué qu’elle réduirait les impôts de 2,5 % pour les deux premiers paliers d’imposition d’ici 10 ans, mais en piochant dans le Fonds des générations.
Une réduction d’impôt de 1,5 % a été promise par le Parti libéral du Québec (PLQ) pour ces mêmes tranches d’imposition dès la prochaine année.
Le Parti conservateur du Québec (PCQ) a de son côté proposé une réduction de 2 %, toujours pour ces mêmes tranches d’imposition.
«Les Québécois paient les impôts parmi les plus élevés au Canada et ils ont droit à un répit», a déclaré M. Gagnon.
«Il est bon de voir que les politiciens reconnaissent la nécessité de réduire les impôts sur le revenu, et nous invitons tous les partis à envisager d’autres façons de réduire le fardeau fiscal des contribuables.»
Sur cette question, Québec solidaire (QS) augmenterait plutôt le nombre de paliers d’imposition pour les personnes à très hauts revenus et mettrait en place un impôt minimum progressif pour les entreprises.
Le Parti québécois (PQ) n’a pas promis de baisse d’impôts dans sa plateforme électorale, mais plutôt de diminuer les coûts liés à l’essence, le logement ou encore l’épicerie.