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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Avion renversé à Toronto: les agents de bord sont-ils formés pour intervenir devant un tel scénario?

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Agence QMI

2025-02-19T14:59:26Z
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Les agents de bord sont formés pour «le pire» afin d’intervenir si un accident d’avion survient, comme ce fût le cas à Toronto lundi où un appareil de Delta Air Lines a heurté le tarmac à l’atterrissage avant de s’enflammer et de se retourner.

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Devant une telle situation, les agents de bord sont «entraînés pour le pire», même s’ils espèrent que des évènements de ce genre «n’arrivent jamais», partage une agente de bord, Valérie Favreau, en entrevue à Qub radio, mercredi.

Ceux-ci reçoivent une formation d’une durée de quatre à six semaines pour intervenir lors d’un «scénario catastrophe» à bord d’un vol.

Getty Images via AFP
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«On est formés pour initier une évacuation.[...] Dans un scénario comme [à Toronto], c’est probablement les agents de bord, qui se sont ramassés la tête à l’envers, qui se sont détachés, même si on n’est pas entraîné pour ça [...] et ont initié l’évacuation», explique Mme Favreau.

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Celle-ci qualifie l’intervention des agents à bord de l’avion Delta Air Lines de «spectaculaire» et d’«extraordinaire» puisqu’ils ont initié l’évacuation, alors qu’ils avaient la tête à l’envers.

Malgré la boule de feu et les épais panaches de fumée noire qui ont envahi l’avion une fois sur le sol, les agents de bord ont fait preuve d’un grand sang-froid pour calmer les passagers à bord.

Getty Images via AFP
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L'intervention des agents de bord

Dans le cas d’une situation d’urgence, les agents de bord vont vérifier quels passagers pourraient leur venir en aide. «On regarde pour voir qui pourrait nous assister dans une situation d’urgence ou qui est situé près d’une sortie de secours», précise-t-elle.

Les employés se doivent d’être très réactifs afin de sortir les passagers le plus rapidement possible en empruntant les sorties de secours de l’avion, en raison d’un risque d’incendie élevé. «Il est important de garder la cadence et le rythme pour faire évacuer l’avion en 90 secondes», souligne Valérie Favreau.

Devant un risque d’incendie élevé à bord de l’avion, où le «danger est imminent», il «n’y a pas de temps à perdre», poursuit-elle.

Getty Images via AFP
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À ce moment, les passagers doivent laisser tous leurs effets personnels dans l’avion, même leurs valises. «C’est que des choses, des vies humaines, ça ne se remplace pas. Le temps est tellement sensible», commente l’agente de bord.

Techniquement, la dernière personne qui devrait sortir de l’avion est le commandant, puisqu’il y a une hiérarchie à suivre. En revanche, si la propre vie d’un employé dans l’avion est en danger, il est important d’évacuer, tout comme les autres passagers.

En tant qu’agente de bord, Mme Favreau dit qu’ils doivent se préparer et s’attendre à ce qu’un évènement comme à Toronto puisse survenir. «On n’est pas sur le qui-vive ou sur les nerfs tout le temps, mais [...] on est entraînés pour être là et gérer des situations de crise.»

Voyez l'entrevue complète avec Mme Favreau, ci-dessus.

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