Assaut du Capitole: Donald Trump rejette le blâme sur le Hezbollah et le FBI

Donald Trump a réaffirmé mardi son intention de pardonner les émeutiers qui ont pris part à l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. Il a aussi soutenu qu’une enquête était en cours afin de préciser le rôle du Hezbollah, une organisation terroriste, dans les événements.

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Dans les derniers moments d’une conférence de presse de plus d’une heure dans laquelle il a abordé de nombreux sujets controversés, Donald Trump a une fois de plus promis de pardonner les émeutiers du Capitole.

Quand une journaliste lui a demandé s’il comptait pardonner tous les participants, incluant ceux accusés d’actes violents, le président élu a évité la question, blâmant plutôt le FBI et Hezbollah.

«Nous examinons cela, et nous avons d’autres gens d’impliquer. Ils avaient [les émeutiers] des gens qui étaient liés au FBI, dont quatre ou cinq personnes qui avaient des liens fort avec le FBI. Nous devons en savoir plus sur le Hezbollah, nous devons trouver qui exactement était impliqué dans toute cette affaire», a déclaré le républicain.

Aucune preuve de l’implication du Hezbollah

Le Hezbollah, c’est l’un des mouvements islamistes les plus importants au Moyen-Orient. Opposé à Israël, il est l’un des acteurs principaux du conflit qui embrase la région depuis plus d’un an.

La milice armée est établie au Liban et est considérée comme une organisation terroriste par de nombreux États occidentaux, dont les États-Unis et le Canada.

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C’est la première fois qu’un lien est établi entre le Hezbollah et les événements violents qui se sont déroulés le 6 janvier 2021, à Washington. Donald Trump n’a fourni aucune explication pour appuyer son affirmation.

Cette déclaration a rapidement été discréditée par le chercheur expert des États-Unis à la Chaire Raoul-Dandurand de l’UQAM, Rafael Jacob.

«Il y a un mot pour ça: démence», a-t-il écrit sur X.

Le FBI n’a pas participé à l’assaut

Les rumeurs voulant que le FBI a joué un rôle majeur dans l’assaut du Capitole ont souvent été reprises par des personnalités publiques d’extrême droite.

Une enquête indépendante menée par un organisme de surveillance, dont les résultats ont été dévoilés le 12 décembre dernier, a toutefois conclu qu'il n'existait aucune preuve de l'implication d'agents fédéraux dans les événements.

Il n'y avait aucun agent infiltré du FBI parmi les partisans de Donald Trump qui ont pris d'assaut le bâtiment ou dans la foule de manifestants, assure l'inspecteur général du ministère de la Justice, Michael Horowitz.