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Culture

Après une carrière bien établie en radio, Julie St-Pierre ne ferme pas la porte à un retour en musique

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Alicia Bélanger-Bolduc

2025-07-11T10:00:00Z
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Julie St-Pierre s’est fait connaître très jeune grâce au phénomène Mixmania, il y a déjà plus de 20 ans. Depuis, sa voix résonne chaque jour à la radio, fidèle au poste. Aujourd’hui, un spectacle inattendu se prépare: six membres de cette émission culte s’apprêtent à remonter sur scène pour faire vibrer leurs fans au rythme des chansons qui ont marqué toute une génération.

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Julie, parle-moi de cette réunion, qui se déroulera le 17 juillet prochain.

Ce sera un rendez-vous bien nostalgique. Les gens veulent du Mixmania et c’est ce qu’on va leur donner. On n’est pas là pour faire nos propres chansons, ça ressemblera vraiment à l’album qui est sorti il y a 23 ans, mais à la sauce 2025. On sera accompagnés d'un band complet, et on sera six des membres originaux: trois de Défense urbaine et trois d'Aucun regret. On pourra retrouver toute la folie, l’énergie et l’essence même du groupe.

Ça vous fait quoi d’être à nouveau réunis sur une scène?

On a tellement vécu quelque chose d’intense, de gros et d’unique, que même si ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus et qu’on a passé plus de 20 ans sans faire de spectacle, la chimie et la complicité sont revenues instantanément. C’est vraiment fascinant! Toute la nostalgie et l’essence même de Mixmania sont encore très présentes.

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Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Comment est arrivée l’idée de refaire un spectacle ensemble?

C’est le Festival Générations qui nous a contactés pour nous faire la proposition. Ça nous trottait dans la tête depuis quelques années, surtout depuis le documentaire. On y rêvait tous un peu secrètement, mais ça n’avait encore jamais pris vie. On n’a pas hésité en recevant l’appel. Tout fonctionnait avec nos horaires. On avait une équipe de production qui nous prenait en charge et c’était trop une belle opportunité pour la refuser.

Que ressens-tu quand on te rappelle que tu as fait partie de l’enfance et de l’adolescence de plusieurs?

C’est un immense privilège et une chance de savoir qu’on est dans les souvenirs de plusieurs. Étant maman de trois garçons, je suis témoin de leurs passions et de l'amour qu'ils portent à leurs idoles. J’ai vécu la même chose quand j’étais jeune. Je comprends cet amour et cette passion. On peut le mesurer davantage maintenant puisqu’on croise des gens dans la rue qui nous reconnaissent encore. De voir tout le monde aussi excité par ce retour apaise notre petite crainte que nous avions que le public ne soit pas au rendez-vous. On est juste tellement fébriles de remonter sur scène et d’avoir du plaisir avec notre foule.

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Qu’est-ce qui te marque le plus en repensant à cette aventure?

Ce que je retiens surtout, ce sont les rencontres et les apprentissages, autant avec la gang que les idoles qu’on a croisées. J’ai des souvenirs un peu flous des tournées, comme le Centre Bell; tout est allé si vite! C’était si gros qu’on ne réalisait pas vraiment ce qu’on vivait. Mixmania a ouvert les portes de ma carrière. Sans ça, je serais sûrement en musique ou en communication, mais ça aurait pris plus de temps. J’ai appris à être responsable tôt, à jongler entre l’école et le métier. Même si tout expérimenter à un si jeune âge n'a pas été facile, ça reste une aventure surtout positive.

Tu es très bien établie à la radio, mais as-tu le désir de faire de la scène à nouveau?

Mon rêve a évolué au fil des années. Petite, je souhaitais être Lara Fabian, mais aujourd’hui, je suis plus lucide sur mes capacités vocales. Avec mon quotidien de maman et d’animatrice, je ne voudrais pas de ce rythme de vie. Ma voix est aussi plus fragile, et ça demanderait une discipline que je n’ai plus. La musique reste toutefois essentielle pour moi. La Voix m’a permis de briser des peurs, de lâcher prise et de m’autoriser l’erreur. J’aimerais encore créer une chanson originale un jour. La scène me manque, donc une comédie musicale ou un projet de groupe de ce genre me ferait plaisir.

Avec trois garçons, ta vie doit être assez pleine sur le plan personnel aussi!

Je dis toujours que c’est le chaos, mais c’est la vie que j’ai choisie! (rires) Ça va vite et l’horaire est rempli, mais comme bien des gens. À part la radio, j’ai quelques petits projets, mais c’est vraiment ma famille qui m’occupe. Ils ont une bonne différence d’âge, ce qui aide par moments. Lucio a 10 ans, Vasco a 4 ans et Giulio a 17 mois. J’aime cet équilibre et je suis super heureuse avec mes garçons. Le grand collabore beaucoup, mais a une belle routine remplie d’activités aussi. On est deux parents qui travaillent à temps plein et qui veulent être présents le plus possible pour leurs enfants.

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Ton dernier est né dans l’ambulance, le jour de Noël. Tu as vécu toute une péripétie!

Il était trois semaines en avance, j’étais due le 18 janvier et on n’est pas sortis de ma rue qu’il est arrivé dans l’ambulance. J’avais même 17 personnes pour le dîner de Noël chez moi! (rires) C’est moi, ça, de recevoir tout le monde enceinte de 37 semaines! C’était un bel exercice de lâcher-prise, j’ai dû laisser en plan tous mes convives! J’étais vraiment triste que mon fils soit né à cette date et que ça l’impacte, mais c’est la vie et j’ai maintenant une très bonne anecdote à raconter!

Tu es avec ton conjoint, Vincenzo, depuis 15 ans. C’est une belle fierté de voir un couple durer autant!

On est mariés depuis 12 ans et comme tout couple, on vit des périodes plus difficiles, mais on forme une équipe soudée. On a envie de traverser le beau et le laid ensemble. C’est le modèle dont j’ai rêvé, et pour l’instant, je compte bien l’offrir à mes fils pour le reste de leur vie.

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Ton amoureux a des racines italiennes. Avez-vous transmis cet amour à vos enfants?

Ses deux parents sont nés en Italie, mais lui est né au Québec. À la maison, on parle italien et français avec un peu d’anglais à travers tout ça, donc mes garçons sont trilingues. C’est une culture qui s’apparente à la nôtre et qui est si belle. Ils ont vraiment la fibre italienne et québécoise. On essaie de voyager là-bas avec eux aussi souvent qu'on le peut.

Tu entretiens une passion pour le basket-ball! Tes fils aiment-ils aussi ce sport?

Mon plus vieux joue et on veut souvent faire comme nos grands frères, donc le basket et le soccer sont très présents dans notre famille. J’ai commencé à jouer fin primaire et j’ai continué jusqu’au collégial, mais jamais de haut niveau. J’étais en option sport au secondaire, donc ça prenait beaucoup de place dans ma vie. Peu à peu, je l’ai délaissé de mon quotidien, mais quand mon fils a commencé à s’y intéresser, j’étais bien heureuse. Il est maintenant vraiment passionné et il veut faire carrière dans la NBA! Je connais beaucoup plus les joueurs, on écoute les matchs ensemble, et ça a ravivé ma flamme. J’aime tout de ce sport: la culture, la mode, les joueurs. Je suis contente de pouvoir créer certaines opportunités pour mon fils grâce à ma carrière, et j’ai le privilège d’avoir certains accès par moment.

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Pour terminer. Qu’est-ce qui s’en vient pour toi?

J’ai justement l'idée de faire un balado autour du basket-ball, mais rien de concret pour le moment. La radio prend aussi beaucoup de place; je termine la saison à la fin août. On partira en voyage en famille dans le sud de l’Italie, en Calabre, où la famille de mon conjoint habite toujours. J’ai vraiment une belle fibre artistique que j’essaie de développer dans les derniers mois, donc on verra où ça mène éventuellement... Je lance ça dans l’univers!

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