Après le «Convoi de la liberté», le convoi «Dehors la CAQ» débarque à L'Assomption

Agence QMI
Après la ville d’Ottawa, ça sera au tour de la petite ville de L’Assomption de se faire envahir, le 1er octobre prochain, par des convois de protestation provenant des quatre coins du Québec.
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Le convoi «Dehors la CAQ», qui a des allures rappelant le «Convoi de la liberté» de janvier dernier, manifestera devant le bureau de circonscription du premier ministre sortant deux jours avant le scrutin.
Reprochant à la Coalition Avenir Québec (CAQ) d’avoir utilisé la crise sanitaire comme motif pour «créer des désordres sociaux, humains, émotifs et financiers à la société québécoise», l’organisation du convoi «Dehors la CAQ» estime que cela pourrait se reproduire si la CAQ est élue pour un second mandat.
«Nous appréhendons une récidive de la part du gouvernement qui commence déjà à se manifester, entre autres avec la vaccination des moins de 5 ans et en faisant planer une 7ième, une 8ième vague. Nous désirons également entamer une discussion pour identifier des pistes de solution et envisager l’avenir autrement», peut-on notamment lire sur l’évènement Facebook du convoi.
Les manifestants réclament aussi des enquêtes indépendantes sur différents enjeux, dont la gestion de la Direction de la protection de la jeunesse «qui n’est pas en mesure de remplir son rôle auprès des familles québécoises».
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Le PCQ pas impliqué
La gestion de la pandémie par la CAQ est l'un des principaux chevaux de bataille du Parti conservateur du Québec (PCQ), qui critique régulièrement le gouvernement sortant sur les mesures mises en place pour ralentir la progression de la COVID-19, depuis plus de deux ans.
Cependant, le PCQ ne semble pas impliqué dans l’évènement. «Je ne sais pas de quoi vous parlez», a répondu Éric Duhaime mardi lorsqu'il a été questionné au sujet de la manif anti-CAQ qui se prépare pour le 1er octobre.
«Nous ne sommes aucunement liés à cette manifestation» du 1er octobre contre la CAQ, a ensuite précisé Cédric Lapointe, attaché de presse d'Éric Duhaime, dans une déclaration écrite, mardi en début de soirée.
La loi électorale encadre d’ailleurs l’intervention partisane en période électorale. Il est ainsi interdit pour les partisans d’organiser une activité ayant pour but d’encourager ou de nuire à un parti, si cette dernière engendre des coûts, tels que la conception et l’impression de documents, la création d’un site web ou l’achat de publicité sur les médias sociaux.
- Avec la collaboration de Taieb Moalla, Journal de Québec