Après la pluie, l’OSM: une soirée magique à la belle étoile pour lancer la Virée classique au Parc olympique


Frédérique De Simone
L’Orchestre symphonique de Montréal a inauguré, mercredi soir, la 12e édition de sa Virée classique à l’Esplanade du Parc olympique, avec son traditionnel concert en plein air devant quelques milliers de personnes comblées.
Au cours de ce rendez-vous dirigé par Maestro Rafael Payare – qui en était à sa quatrième édition –, l’OSM a revisité près d’une dizaine de pièces de son répertoire inspirées de la nature – la thématique de cette année –, notamment The Song of the Earth de Míkis Theodorákis, Dialogue du vent et de la mer de Claude Debussy, et le mouvement Chaleur de la Symphonie de la tempête du verglas du Québécois Maxime Goulet.

Le compositeur est d’ailleurs monté sur scène pour saluer timidement le public, mercredi soir, après l’interprétation de son morceau, créé en 2023 en souvenir de la crise du verglas de 1998.
À l’occasion de ce cinquième concert extérieur de l’OSM, une mer de monde se dressait devant la scène principale et continuait d’affluer sur l’Esplanade du Parc olympique à mesure que le soleil tombait.

L’Orchestre a lancé sa soirée à la belle étoile avec l’ouverture de l’opéra Guillaume Tell de Gioachino Rossini, avant de poursuivre avec la composition orchestrale Kauyumari de la compositrice mexicaine Gabriela Ortiz.
«La nature peut également servir de métaphore puissante pour parler d’amour», a indiqué l’animateur de la soirée, André Robitaille, en introduisant sur scène le ténor Pene Pati, qui s’est brièvement joint aux 90 autres musiciens pour chanter l’amour.
Il a entre autres prêté sa voix aux airs L’amour !... Ah ! Lève-toi, soleil ! de Roméo et Juliette de Charles Gounod et Che gelida manina de Giacomo Puccini. Il est ensuite remonté sur scène pour interpréter Nessun Dorma, tirée de l’opéra Turandot de Puccini, grâce à laquelle il est parvenu à faire lever la foule.

La soirée à la belle étoile de l’OSM s’est conclue avec un avant-goût de sa prochaine saison, mettant notamment en valeur La Marche hongroise d’Hector Berlioz, l’un des fragments orchestraux de La Damnation de Faust.
La 12e édition de la Virée classique se déroule jusqu’au 17 août. En plus de ses spectacles en salles, plus d’une soixantaine d’activités gratuites ont été organisées dans le Quartier des Spectacles et autour de la Place des Arts pour toute la famille.
En supplément, l’OSM s’arrêtera la semaine prochaine dans les parcs de Brossard (au parc Poly-Aréna), de Blainville (au parc Équestre) et de Saint-Léonard (au parc Wilfrid-Bastien), pour une série de concerts extérieurs, animés encore une fois par André Robitaille.
Pour en apprendre davantage ou consulter la programmation complète, rendez-vous sur le site Internet de la Virée classique.