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Culture

Anick Dumontet se confie sur son nouvel amoureux

«Roue de fortune chez vous!» est diffusé à TVA après «Sucré Salé», vers 18 h 56.

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Michèle Lemieux

2025-07-31T10:00:00Z
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En acceptant de participer à Si on s’aimait Célébrités, Anick Dumontet était heureuse de représenter les femmes de sa génération en quête d’une relation amoureuse, un groupe d’âge qu’on voit rarement à l’écran dans ce contexte. Si l’expérience ne s’est pas révélée concluante sur ce plan, elle lui a tout de même permis de mieux comprendre et définir ce qu’elle désirait. Dès sa sortie de l’émission, l’animatrice de Roue de fortune chez vous! s’est sentie plus ouverte... et elle a trouvé l’amour.

Julien Faugere / TVA Publications
Julien Faugere / TVA Publications

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Anick, vous avez entrepris une autre saison de Roue de fortune chez vous!. Quel privilège de poursuivre ce beau mandat, année après année!

C'est extraordinaire! J’en suis à ma 17e année. Jamais je n’aurais pu imaginer que je me rendrais aussi loin. Je suis privilégiée de travailler dans ce milieu, qui est en extrême transformation. J’aime encore ce que je fais, je me sens choyée. Je suis toujours heureuse d’aller à la rencontre de l’équipe. Cette année encore, je coanime avec Pascal (Morrissette). Loto-Québec voulait mettre de l'avant les festivals parce que la société d’État est l’un des grands partenaires des festivals partout à travers le Québec. Son implication dans les milieux culturels est très grande.

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Vous avez aussi développé de nombreuses collaborations au fil des années...

Oui, depuis 10 ans, je travaille de plus en plus sur les réseaux sociaux. Je fais des campagnes avec des lignes de beauté et des lignes de soins de peau, dont L'Oréal et Vichy. Ça fait trois ans que je suis l’un des visages de WonderBra, qui est une compagnie canadienne de soutiens-gorge conçus pour les vraies Nord-Américaines. Je suis aussi porte-parole de la chaîne de magasins CPC. Ça fait 13 ans que je collabore avec elle. Il y a peu de chaînes québécoises dans le vêtement qui ont autant d'ampleur au Québec. C’est une grande bannière complètement québécoise, qui est très prolifique au centre du Québec: à Québec, Drummondville et Sherbrooke.

Revenons à Si on s'aimait Célébrités. Est-ce que ç'a été une expérience marquante pour vous?

Oui, ç'a été quelque chose de majeur pour moi. Je suis vraiment sortie de ma zone de confort. Généralement, je dis non à plein de choses. Pour Si on s’aimait, j’ai décidé d’y aller, même si j'avais vraiment peur. Vient un âge où on commence à se dire qu’on est tanné d'avoir peur, de se soucier de ce que les autres vont penser. Après tout, qu’est-ce qui pouvait m’arriver? Quand on me l’a proposé, j'ai vraiment réfléchi longuement, notamment avec mon agent. Je sentais qu’une partie de moi en avait envie. J’adore l’émission, je trouve que c’est un beau concept, et j’adore Louise. Même si on ne s'identifie pas toujours aux participants, on se reconnaît dans les comportements, les interactions ou encore, l'approche de Louise. C’est une belle émission éducative pour les couples. Même les célibataires en apprennent sur eux-mêmes!

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Julien Faugere / TVA Publications
Julien Faugere / TVA Publications

Aviez-vous aussi le désir de rencontrer quelqu'un?

À 53 ans, j’étais la plus vieille de l'émission. Quand on parle de dating à la télé, c'est très rare que les femmes de cet âge soient représentées. C'est comme si on n'existait pas. Mes amies, qui ont mon âge et sont célibataires, essaient de rencontrer et trouvent ça excessivement difficile. Plusieurs femmes se découragent et ne veulent plus rencontrer. Je me suis dit que j’allais le dire, moi, combien c'est difficile pour nous, qu’on est peut-être mal à l'aise avec les applications de rencontres. Si je ne participais pas à l’émission, qui allait nous représenter? Alors, j’ai plongé. C'était comme un saut dans le vide.

Une sortie de votre zone de confort, comme vous le disiez...

Oui. J’ai été surprise que les gens disent: «Oh, mon Dieu! Moi, je ne ferais jamais ça!» Ma réflexion était la suivante: personne n’allait s’infiltrer dans ma vie intime. J’allais plutôt dévoiler un pan de ma vie privée, ce qui est fort différent. Les gens semblent avoir été surpris que j’accepte. Pourtant, dans la vie, presque tous les êtres humains veulent un jour ou l’autre rencontrer quelqu’un. C'est normal et ça n’a rien d'extraordinaire.

J’ai l’impression que les gens auraient voulu que vous vous engagiez dans une relation dont vous ne vouliez pas...

C’est effectivement le cas. Des trois personnes qui m'ont été présentées, j'ai choisi Alain. Mais rapidement, j’ai vu que je n'avais pas tant d'affinités avec lui. C'est une bonne personne, mais nous n’étions pas faits l’un pour l’autre. J’ai été surprise de voir que certaines femmes puissent juger durement une autre femme qui ne fait qu’exprimer que quelque chose ne lui convient pas. Ça m'a fait réaliser que, même en 2025, les femmes sont aimées et appréciées tant et aussi longtemps qu’elles sourient et ne protestent pas. À partir du moment où ça ne convient pas, on nous taxe de difficiles. Des filles ont dit que j’étais hautaine, difficile, froide. J’ai trouvé ces jugements durs. Ils correspondent aux attentes d’un autre temps où on disait: «Souris, sois belle et tais-toi.» Je suis très candide et joyeuse dans la vie, mais quand j'apprends à découvrir quelqu'un, je suis plus posée. C'est un visage que les gens n'avaient pas vu de moi, et certains n’ont pas aimé... Ceci étant dit, c’est une infime partie des gens qui ont été critiques, car j’ai reçu beaucoup de beaux commentaires.

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Les gens disaient d’Alain qu’il était beau et gentil, mais on a oublié un important détail: l’amour, c’est de la chimie...

Oui, et quand il a eu une petite attention pour moi, il aurait fallu que je sois en pâmoison. On m’a traitée de superficielle, alors que je voulais découvrir la personne, ses valeurs. Oui, c’est agréable, les belles attentions, mais c’est de la dentelle.

Alors, vous avez eu le courage de dire non.

Oui, et c'était un défi, car dans mon parcours avec Louise, j’ai compris qu’il fallait que je verbalise les choses. Que ce soit dans ma vie professionnelle ou personnelle, c'est mon défi. Quand quelqu'un n'est pas gentil, je fais de l'évitement. Je fuis le conflit. Ça m’a beaucoup rassurée dans ma vie, et ça m'a sauvée de plein de situations. J'ai appris à me protéger grâce à l’évitement.

On peut poser la question: est-ce qu’on donne aux femmes le droit de ne pas vouloir aller de l’avant?

Moi, ça m'a fait réaliser que les femmes ont la permission de le faire, que nous sommes plusieurs à le faire, mais quand c’est devant le public, on n'apprécie pas ce comportement. Les gens voulaient protéger Alain, certains ont écrit des commentaires vraiment durs. Avec tout ce qui se passe dans le monde, je ne pouvais pas croire qu’on porte autant d'attention à ça... Au début, ça m’a ébranlée. Pendant deux ou trois jours, j’ai été déprimée. Puis, je me suis dit qu’on est huit millions au Québec: je n’allais pas m’en faire pour 250 femmes qui chialent! J’ai réalisé que si j’avais agi différemment, j’aurais été critiquée quand même. Le cadeau que j’ai reçu par la suite, ç'a été d’entendre les femmes me dire qu’elles me comprenaient. Encore aujourd’hui, elles m’arrêtent pour m’en parler. Je crois que beaucoup de femmes se sont reconnues.

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Vous vous êtes détachée des commentaires blessants?

Oui, car j’ai appris à le faire avec mon métier. Certains disaient que j’étais superficielle, alors que, dans la vie, mon fils, ma famille, mes obligations, mes amis... c'est ce qu'il y a de plus important pour moi. Je ne suis pas une fille superficielle. Qu'on ne confonde pas être féminine et aimer le maquillage avec la superficialité.

Avez-vous revu Alain, depuis?

Non. J'aurais été capable de terminer l'aventure en restant amis, de voir cette expérience comme une occasion d’apprendre des choses sur nous, sur nos comportements. Mais ça ne l’a pas intéressé. Je pense qu’il cherchait plus la chimie avec une partenaire qu’une démarche ou une thérapie. C’est correct. Des gens m’ont demandé si je regrettais d’avoir participé à l’émission. Non. J’ai embarqué à 100 % et je suis fière d’être restée authentique et vulnérable. Je n’ai pas joué de game.

Julien Faugere / TVA Publications
Julien Faugere / TVA Publications

Depuis, vous avez rencontré quelqu’un, paraît-il...

Oui. Quand je suis sortie de Si on s’aimait, il s’est produit quelque chose en moi. J'étais comme fâchée. Pas contre la production, mais contre moi. Je me suis demandé depuis quand je mettais mon avenir et mes souhaits entre les mains des autres. Si je veux quelque chose, je m’organise pour l’obtenir. La meilleure personne pour me trouver quelqu'un, c’est moi. Cette prise de conscience m’a mise dans un mode «rencontre».

Qu’avez-vous fait pour y parvenir?

Ma meilleure amie depuis l'âge de 16 ans m’a proposé de me présenter quelqu'un, et j’ai accepté. Avant, j'aurais sûrement hésité. J’aurais demandé une photo, des détails. Cette fois-ci, j’ai dit oui, tout simplement. Nous sommes ensemble depuis sept mois. J’ai terminé l'émission à la mi-novembre et, début décembre, nous avons commencé à nous fréquenter. Les choses ont évolué lentement parce que plein de choses se sont passées dans nos vies. Il est parti en vacances, ensuite j’ai quitté à mon tour. Les événements de la vie ont fait en sorte que nous avons dû prendre notre temps. Ça a bien fonctionné. Et je n’étais pas gênée. Il m’est arrivé de lui demander s’il était libre et de lui donner rendez-vous. Par exemple, j'étais dans Charlevoix durant les fêtes et même si je trouvais que c’était trop tôt pour lui demander de me rejoindre, je l’ai fait quand même.

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Vous faites partie d'une génération de femmes qui ont toujours attendu que les invitations viennent des hommes...

Effectivement. Je trouvais difficile de faire le premier pas. Mais le fait que notre relation ait pris beaucoup de temps à se développer a changé les choses.

Alors, êtes-vous amoureuse, Anick?

Oui, je suis amoureuse! Et en plus, depuis que j'anime Roue de fortune chez vous! et qu’on me demande quel est mon rêve, je réponds toujours que je voudrais aller à Hawaï... et mon amoureux m’a demandé de l’accompagner lors d’un voyage à Hawaï qu’il avait organisé depuis longtemps!

Est-ce que ça vous fait du bien de renouer avec l'amour?

Oui, surtout que c'est différent. Je suis à une autre étape. À 53 ans, l’amour est différent. On évolue en vieillissant. On ne peut pas rencontrer quelqu'un dans la cinquantaine comme on le faisait dans la vingtaine ou même dans la trentaine. Notre famille est déjà élevée. On porte un bagage amoureux. Est-ce que c'est problématique? Peut-être pas, mais on traîne quand même ça, l’un et l’autre. C'est différent. Mais, ceci dit, il est merveilleux! (sourire)

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