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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Allégations d’agression sexuelle: un prêtre visé demeure suspendu

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Diane Tremblay | Journal de Québec

2022-08-18T09:22:54Z
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Le deuxième prêtre du diocèse de Québec identifié dans un recours collectif par une stagiaire, qui allègue avoir aussi été agressée sexuellement par le cardinal Marc Ouellet, va demeurer suspendu de ses fonctions jusqu’à la fin des procédures.

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Dans sa déclaration, la présumée victime identifie un deuxième prêtre, soit l’abbé Léopold Manirabarusha, qui a fait l’objet d’une plainte de sa part en janvier 2022 auprès du Diocèse de Québec. Le prêtre est suspendu depuis avril 2022.

« Je peux vous confirmer que, conformément à la procédure en vigueur, l’abbé Léopold est suspendu de ses fonctions. Évidemment, ce n’est pas une reconnaissance de culpabilité présumée. Nous allons attendre pour cela la décision du tribunal, mais nous l’avons retiré du ministère », a affirmé René Tessier, agent de communication au diocèse. 

Dans le document judiciaire, l’employée du diocèse, qui est désignée par la lettre F. pour protéger son identité, affirme avoir été manipulée psychologiquement, sexuellement et spirituellement par l’abbé Léopold Manirabarusha entre 2016 et 2018, alors qu’elle travaillait à la Fabrique de la paroisse La-Transfiguration-du-Seigneur regroupant entre autres les églises de Saint-Augustin-de-Desmaures et de Cap-Rouge. 

Contacts sexuels

Dans la demande introductive d’instance déposée mardi, elle décrit que l’abbé en question était très attentif à ses besoins et que les réunions se déroulaient de plus en plus tard le soir.

« Un jour, l’abbé Léopold Manirabarusha l’emmène à sa bibliothèque et lui fait comprendre qu’il s’attend à ce qu’elle lui fasse une fellation. F. se sent obligée de répondre à ses exigences, elle ne voit pas d’issue. Par la suite, l’abbé Léopold Manirabarusha imposera d’autres contacts sexuels à F. qui ne sait pas comment se sortir de cette situation », est-il écrit. 

Selon ses allégations, les agressions sexuelles ont lieu à une quinzaine d’occasions dans le presbytère de Saint-Augustin et Cap-Rouge et deux fois à l’hôtel, « toujours très rapidement et dans le secret ». La dernière agression sexuelle aurait eu lieu au printemps 2018.  

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