«Alexis [Lafrenière] s’améliore tous les jours, c’est fou de constater ses progrès» - Chris Kreider

SUNRISE | «Je ne pense pas qu’il deviendra une grande étoile, mais il sera un très bon ailier dans la LNH. Un ailier susceptible de marquer 30 buts. Il a eu besoin de temps, mais il sort réellement de sa coquille.»

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Alexis Lafrenière représente le sujet de discussion avec un recruteur de l’Association de l’Est à quelques heures d’un match entre les Rangers de New York et les Panthers de la Floride au Amerant Bank Arena. 

Pour la visite des Rangers à Sunrise, Lafrenière était un des meilleurs joueurs sur la glace. Utilisé pour près de 20 minutes, le premier de classe du repêchage de 2020 a obtenu une passe dans un revers de 4 à 3 face aux Panthers le 29 décembre dernier. 

Son impact se lisait toutefois bien au-delà de la feuille de pointage. Il a cogné à la porte de Sergeï Bobrovsky à plusieurs reprises en misant sur ses accélérations pour couper vers le filet en plus de bien alimenter ses coéquipiers de trio, Vincent Trocheck et Artemi Panarin. 

Sans l’ombre d’un doute, le trio de Trocheck était le plus menaçant pour la bande à Peter Laviolette. Et ce n’était pas juste pour un soir. Il s’agit d’une constance chez les Rangers cette saison. 

Après le match, Lafrenière n’a pas rencontré les médias puisqu’il recevait des traitements, ayant bloqué un tir frappé en première période. 

Chris Kreider, un coéquipier de Lafrenière depuis ses premiers pas dans la LNH, a témoigné de sa progression. 

«Laffy a fait ses débuts dans la LNH à 18 ans, mais il reste encore un jeune joueur à 21 ou 22 ans. Il s’améliore tous les jours, c’est fou de constater ses progrès. Il est maintenant un très bon joueur, mais il n’a pas terminé sa croissance comme hockeyeur. Il peut dominer un match. Alexis est un joueur spécial.»

Des chiffres à la hausse

À sa quatrième saison à New York, Lafrenière se destine vers des sommets personnels dans toutes les catégories. À la veille du passage au Centre Bell, il avait marqué 10 buts et amassé 13 passes pour un total de 23 points. Il a aussi un temps de jeu moyen de 17 min 03 s, une hausse de près de deux minutes comparativement à l'an dernier (15 min 13 s). 

S’il poursuit sur le même rythme, Lafrenière terminera l’année avec 51 points, ce qui constituerait une augmentation importante par rapport à sa meilleure production (16 buts et 39 points) en 2022-2023. 

Une saison de 50 points n’a rien de magique, mais ça reste un pas dans la bonne direction. 

À l’aile droite

Après David Quinn et Gerard Gallant, Lafrenière travaille avec un troisième entraîneur différent à sa quatrième saison avec les Rangers. Peter Laviolette a pris le relais de Gallant cette saison. 

Sous les ordres de Laviolette, l’ancien de l’Océanic de Rimouski a gagné en stabilité, mais il a aussi passé plus de temps à l’aile droite qu’à l’aile gauche. Depuis le début de l’année, il a joué principalement avec Trocheck et Panarin. 

À cinq contre cinq, il a passé 480 minutes avec Panarin et 365 minutes avec Trocheck. 

Filip Chytil (123 minutes) et Mika Zibanejad (30 minutes), deux centres, sont les deux autres attaquants qui ont le plus joué avec Lafrenière. Il y a donc un fossé qui sépare les présences de Lafrenière avec Panarin et Trocheck et les deux autres joueurs. 

Avec Panarin et Kreider à l’aile gauche, Laviolette a choisi de miser sur Lafrenière à l’aile droite afin de lui garder une place dans le top six. 

Aux yeux de Kreider, l’ailier de 22 ans n’a pas eu besoin d’une longue adaptation. 

«Quand tu as ce talent et les bonnes intuitions pour ce sport, tu peux changer de position, a affirmé Kreider. Il a eu besoin d’une adaptation, mais il joue maintenant vraiment très bien à l’aile droite. Et c’est un plus pour nous.»