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L'article provient de Silo 57

Agressions à la piqûre: si vous allez à ce festival ce weekend, redoublez de prudence

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Photo portrait de Anne-Sophie Poiré

Anne-Sophie Poiré

2025-09-10T17:00:00Z
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Après ÎleSoniq il y a quelques semaines, Saint-Tite. Une jeune femme affirme avoir été droguée à son insu au moyen d’une seringue, le week-end dernier, lors du festival western. La Sûreté du Québec (SQ) confirme être au fait de la situation, même si elle n’a encore reçu aucun appel à ce sujet.

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Samedi dernier, Océane Bilodeau et son ami Cédric arpentaient tranquillement les kiosques du Festival western de Saint-Tite, un verre à la main.

«Vers environ 23h25, je me suis fait piquer dans le dos. Je ne sais pas par quoi, je ne sais pas par qui, mais une chose est sûre: je me suis fait piquer», raconte-t-elle dans un message publié sur Facebook, mercredi. «Après même pas cinq minutes, je ne pouvais même plus me tenir debout», témoigne la jeune femme.

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Elle croit avoir été victime d’une «piqûre sauvage». Le phénomène consiste à agresser des personnes à leur insu avec des seringues en leur injectant — ou non — des substances comme du GHB ou un sédatif lors d’événements festifs.

Océane Bilodeau souligne avoir été rapidement prise en charge par l’équipe médicale du festival avant de terminer sa soirée aux urgences. «Je n’ai plus aucun souvenir de ce qui s’est passé par la suite», dit-elle.

La jeune femme assure que l’alcool ne serait pas en cause. Entre 18h30 et 23h25, elle aurait bu un maximum de cinq consommations. «Alors non, je n’étais pas saoule», précise-t-elle.

Photo tirée de Facebook
Photo tirée de Facebook

Pour Océane Bilodeau, le message qu’elle a publié sur Facebook est un avertissement destiné aux femmes qui sont «plus souvent à risque» dans les festivals et événements publics. Plusieurs agressions à la seringue dénoncées

Plusieurs cas de «piqûres sauvages» ont été signalés aux autorités dans les derniers mois au Québec.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a procédé à l’arrestation, le 15 août dernier, d’un homme de 33 ans qui serait à l’origine d’au moins six cas d’intoxication à la seringue lors du festival ÎleSoniq, les 9 et 10 août derniers.

Les victimes ont toutes rapporté avoir ressenti une piqûre à l’arrière du corps alors qu’elles se trouvaient dans la foule, avant de se sentir étourdies.

Le phénomène des «piqûres sauvages» semble ainsi en progression dans la province.

En cas de soupçon, on conseille de contacter immédiatement le 911. Le test de détection doit être effectué dans un délai de 48 heures ou moins suivant une intoxication présumée.

Les signes d’une intoxication au GHB peuvent apparaître rapidement et ils incluent:

  • Étourdissement ou somnolence anormale
  • Troubles de la parole ou de la motricité
  • Nausées et vomissements
  • Pertes de mémoire ou conscience

On vous invite à rester vigilants.

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