Agression près de l’école De Rochebelle: un présumé agresseur sexuel récidiviste comparaît

Pierre-Paul Biron | Journal de Québec
Arrêté par le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) pour une agression sexuelle sur une mineure survenue près d’une école, Christian Byiringiro a comparu vendredi au palais de justice de Québec. L’homme de 25 ans n’en serait pas à ses premières frasques, lui qui fait face à 48 chefs d’accusation dans un dossier semblable à Trois-Rivières.
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L’homme est accusé d’avoir agressé sexuellement et harcelé une adolescente de 17 ans mercredi dernier aux abords de l’école secondaire De Rochebelle. L’événement serait survenu peu avant le début des classes.
Selon l’acte de dénonciation, le lendemain, soit jeudi, il aurait harcelé deux autres jeunes, âgés de 16 et 14 ans.
L’individu fait également face à deux chefs de bris de conditions, engagements qui avaient été émis en lien avec des dossiers pendants.
Autres victimes recherchées
Le ministère public s’est opposé à la remise en liberté de l’homme, d’autant plus que son arrestation à Québec le plaçait en contravention de ses conditions de remise en liberté dans des dossiers de Trois-Rivières, forçant l’émission d’un mandat d’arrestation contre lui dans ce district. Il comparaitra lundi dans ces autres dossiers à Trois-Rivières et sera de retour au palais de justice de Québec la semaine prochaine pour la suite des procédures.
Le procureur de la couronne Louis-Philippe Desjardins a indiqué que le Service de police de la ville de Québec cherchait d’autres victimes potentielles dans cette affaire.
«Le SPVQ a déjà émis un avis. Dans la mesure où des gens ont été victimes ou connaissent des victimes, on les invite à rentrer en contact avec les policiers. Mais pour l’instant, je n’ai pas d’indications à propos d’autres victimes», a souligné le procureur.
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48 chefs dans un autre dossier
Byiringiro avait déjà fait la manchette à Trois-Rivières en décembre 2021 alors que le service de police de l’endroit avait publié un appel aux victimes en lien avec l’individu.
On y précisait que l’individu abordait des femmes dans des lieux publics, devenant rapidement entreprenant. Il cherchait ensuite à toucher les jeunes femmes, à se coller sur elles et à les embrasser. Au moins cinq victimes avaient porté plainte à ce moment.
S’en est suivi une comparution où le suspect a été accusé d’un total de 48 chefs d’accusation pour agression sexuelle, harcèlement, voies de fait et contacts sexuels sur des mineurs.
Remis en liberté à l’époque
Il avait été remis en liberté sous condition le 23 décembre 2021, s’engageant notamment de ne pas se trouver dans une zone publique où il est raisonnable de croire à la présence de jeunes de moins de 16 ans, notamment les terrains d’écoles.
Fait à noter, c’est le juge Matthieu Poliquin, celui qui avait prononcé l’absolution conditionnelle de l’ingénieur Simon Houle, qui a prononcé la liberté sous conditions de l’individu au terme d’une enquête sur remise en liberté où la couronne s’opposait.
Christian Byiringiro devait revenir devant le tribunal le 14 avril prochain dans ce dossier. L’homme a également trois autres dossiers pendants, soit un autre d’agression sexuelle, un de voies de fait et un dernier concernant un bris d’ordonnance.
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