Affaire Elghawaby: «Ses excuses, c’est du cha-cha-cha sémantique»
TVA Nouvelles
Après plusieurs jours de controverses, Amira Elghawaby, la première représentante spéciale de la lutte contre l’islamophobie au Canada, s’est excusée «sincèrement» pour «la manière dont ses mots ont blessé» les Québécois.
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Pour Amir Khadir, il est temps de tourner la page sur cette histoire.
«Je pense qu’il y a eu beaucoup d’enflure médiatique et verbale à l’entour de tout ça. Il y a des choses qui vont être difficiles à réparer sur le plan de la crédibilité et de son autorité», croit-il.
Il souhaite qu’à l’avenir, ce genre de sujet soit abordé avec plus de nuances.
«Je préfère qu’on aborde ces sujets de manière à ne pas attiser les sentiments de part et d’autre», ajoute-t-il.
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Sa collègue Yasmine Abdelfadel considère que Mme Elghawaby est maintenant «toxique» contreproductive à la lutte contre l’islamophobie.
«Elle n’a plus l’autorité moral). [...] Elle n’a pas les coudées franches pour mener à bien cette lutte», lance-t-elle.
Elle croit d’ailleurs que les propos de Mme Elghawaby seront toujours remis en question dans le futur puisqu’il sera possible de se demander si elle les base sur des faits ou sur des opinions.
Pour sa part, Mathieu Bock-Côté qualifie les excuses de la représentante spéciale de «bullshit».
«Ses excuses, c’est du cha-cha-cha sémantique, c’est un pas de danse pour chercher à conserver son poste, mais la réalité, c’est que c’est une multiculturaliste radicale qui vomit sur l’histoire du Québec», s’indigne le jouteur.
Il ajoute sa voix à celle de sa collègue Yasmine Abdelfadel qui croit que Mme Elghawaby doit céder sa place à son poste de représentante spéciale de la lutte contre l’islamophobie.
Amir Khadir estime pour sa part que le blâme revient au gouvernement Trudeau, qui n’a pas été en mesure de choisir la bonne personne.
*Voyez l’extrait complet dans la vidéo ci-dessus*