Coincé en Espagne depuis plus de 7 mois: le Québécois accusé d’homicide par imprudence est rentré chez lui
Agence QMI
Un Québécois coincé en Espagne depuis juillet dernier, en raison d’une accusation d’homicide par imprudence grave à la suite d'un accident mortel, a finalement pu rentrer au pays vendredi.
• À lire aussi: «Sidéré», un Québécois coincé en Espagne en attente de son procès ne pourra rentrer au pays
En entrevue à LCN dimanche, Mathieu Béland s’est dit soulagé et «content de respirer l’air du Québec».
Rappelons que le 14 juillet 2024, il a été arrêté par les autorités espagnoles et accusé d’homicide par imprudence grave à la suite d’un accident mortel, à Torremolinos, à quelques kilomètres au sud de Málaga, alors qu’il n’avait pas les facultés affaiblies, ni par l’alcool ou la drogue.
Ce jour-là, Mathieu Béland avait utilisé une voiture de location pour repérer certains lieux qu’il comptait visiter avec sa sœur. À un certain moment, il a emprunté un type d’intersection qui n’existe pas au Québec et fait une manœuvre illégale sans le savoir, en suivant les indications de son GPS. Un motocycliste de 58 ans est décédé après l’impact avec son véhicule.
Obligé de rester en Espagne
Après une demande de révision des conditions imposées par la Cour refusée, Mathieu Béland se voit dans l’obligation de rester en Espagne le temps des procédures. Finalement, la Cour l’a autorisé à rentrer au Canada la semaine dernière, du moins jusqu’à la tenue de son procès.
«Il a fallu faire deux demandes auprès de la Cour pour réviser le dossier puis mettre les données à jour, ce qui nous a permis de revenir aujourd'hui», a expliqué l’homme originaire de L’Ancienne-Lorette.
Pour sa famille, l’attente a été difficile. «C'est sûr qu'on se sentait des fois un peu impuissants. On ne pouvait plus rien faire pour l'aider. On était toujours en attente», a confié sa conjointe, Sarah-Kim Paradis.
Désormais, Mathieu Béland espère pouvoir «[réussir] à faire changer le chef d'accusation, puis si c'est possible de faire les démarches à distance» pour ne pas être obligé de retourner en Espagne.