Accord de paix à Gaza: la suite reste floue

Maintenant que la première étape cruciale du plan de paix à Gaza de Donald Trump a été réalisée – la libération des otages israéliens et palestiniens –, quelles seront les prochaines en vue d’une résolution du conflit au Moyen-Orient? Malgré la signature d’une déclaration sur Gaza lors du sommet de la paix, la suite reste floue.

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Lors du sommet de la paix tenu lundi à Charm el-Cheikh, les États-Unis, l’Égypte, le Qatar et la Turquie ont signé une déclaration sur Gaza, après l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Le président américain a évoqué que le texte inclurait des règles et des dispositions «et bien d’autres choses», sans en préciser les détails, laissant planer des interrogations.

«Personne ne semble avoir vu là, à part ceux qui ont signé ce texte et ceux qui ont travaillé pour le finaliser. Je ne pense pas que le texte ait été rendu public encore. Alors, on ne sait pas exactement quel est le contenu de ce texte», a déclaré l’ancien diplomate François LaRochelle, sur les ondes de LCN, lundi.

Celui qui est Fellow à l’Institut d’études internationales de Montréal souligne que les prochaines étapes seront d’autant plus complexes.

Désarmer le Hamas

«Ce qui vient d’être fait est probablement la partie la plus facile du processus des 20 points soumis par le président Trump. Parce que l’avenir, c’est la question de savoir ce qui va se passer avec le Hamas», a mentionné M. LaRochelle.

Les discussions incluent notamment le désarmement du Hamas et la mise en place d’une «force de stabilisation intermédiaire» à Gaza pour assurer la sécurité. L’ancien diplomate critique toutefois le fait que le président américain se contente de poser les grandes lignes d’un plan sans s’occuper des «détails», qu’il laisse aux autres.

«Le problème, c’est qu’il y a beaucoup de détails à régler. On ne sait pas dans quelle direction tout ça va aller. Simplement, par exemple, la prochaine étape, le désarmement du Hamas: c’est déjà un sérieux problème», a-t-il dénoncé.

Il a d’ailleurs souligné la montée de la violence à Gaza: «Je regardais tantôt que, déjà, les règlements de comptes ont commencé à Gaza entre le Hamas et par exemple des clans qui sont accusés d’avoir coopéré avec les Israéliens.»

Selon lui, la résolution du conflit passe par la prise en considération de l’existence de deux États – Israël et la Palestine – et doit prendre en main la situation en Cisjordanie.

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