Accès aux camps de jour de Trois-Rivières: «C’est pire que d’essayer d’avoir des billets pour Taylor Swift»
Amélie St-Yves
Toutes les places de camp de jour de la Ville de Trois-Rivières ont été comblées en moins de cinq minutes, mercredi.
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Ce délai est similaire pour les camps de jour de Shawinigan.
Plusieurs parents avaient les mains moites, mercredi, devant leur clavier d’ordinateur, surtout ceux qui ont plusieurs enfants.
Maxime Drouin n’a pas réussi à avoir exactement les mêmes semaines pour ses deux filles. Même s’il était prêt, faire l’exercice deux fois a pris trop de temps.

Annye Villemure a réussi pour ses deux enfants, mais elle a été stratégique.
«Au diable le rabais famille! On a pris chacun un enfant qu’on inscrivait, et là, tu pries pour que ça fonctionne pour les deux», dit-elle en riant.
«C’est pire que d’essayer d’avoir des billets pour Taylor Swift, c’est l’enfer!» illustre-t-elle.
Le Camp de jour de Trois-Rivières accueille autour de 1500 enfants par été, tandis que celui de Shawinigan en accueille autour de 475.

Les prix sont intéressants: 72$ par semaine à Trois-Rivières, 66$ par semaine pour Shawinigan.
Toutefois, il n’est pas si facile de créer de nouvelles places. Il faut notamment avoir le personnel, mais aussi les infrastructures, notamment un toit pour abriter les enfants les jours de pluie.
Et pour les autres camps, qui peuvent coûter 3 à 4 fois plus cher que les camps de ville, c’est le début de la deuxième vague d’inscriptions qui commence.
Les organisations qui ont discuté avec TVA Nouvelles avisent les parents de ne pas désespérer et de continuer de surveiller. Des places pourraient se libérer, parce que des parents ont réservé à plusieurs endroits pour être sûrs d’avoir une place, ou simplement parce que des plans de petites familles changent.
Voyez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.