Absolution conditionnelle pour Simon Houle: «Une décision qui pourrait décourager des victimes»
TVA Nouvelles
La décision d’accorder une absolution conditionnelle à l’ingénieur, Simon Houle, qui a agressé sexuellement une femme en état d’ébriété sous prétexte de ne pas nuire à sa carrière pourrait décourager des victimes selon le Centre d'Aide aux Victimes d'Actes Criminels (CAVAC).
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«Une décision surprenante et qui va à l’encontre des tendances actuelles et des orientations qui ont été prises dans le rapport "Rebâtir la confiance" qui vise à mettre l’accent sur le bien-être des victimes, alors que cette décision pourrait décourager les personnes victimes», explique Marie-Christine Villeneuve du CAVAC.
Selon elle, la durée de l’Acte ne devrait pas influencer la décision.
«Peu importe le temps que ça dure, l’évènement traumatique reste le même pour la personne victime et peut en ressentir les conséquences», explique-t-elle.
Un peu d’espoir
À l’inverse, la rédaction d’une requête de portée la cause en appel par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) rassure les victimes.
«Je crois que ce sera une nouvelle qui va être bien reçu par les personnes victimes que cette décision soit portée en appel», dit Mme Villeneuve.
Voyez les explications dans la vidéo ci-dessus.