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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Abolition des bagarres dans la LHJMQ: plus de coups vicieux ?

Ça pourrait ouvrir la porte à plus de gestes dangereux selon d'anciens de LHJMQ.

PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI
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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

2023-03-07T20:13:24Z
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L’abolition des bagarres pourrait ouvrir la porte à plus de coups vicieux lors des matchs selon d’anciens joueurs de la LHJMQ.

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Anthony Richard et Gabriel Bourque ont évolué dans la LHJMQ à des années différentes. 

«De limiter les bagarres pour les plus jeunes joueurs, c'est une bonne chose, mais je ne suis pas sûr que c’est une bonne idée de les abolir, a mentionné Bourque qui a joué à Baie-Comeau et Moncton de 2007 à 2010. 

«Il faut que tu puisses répondre à l’appel lorsque tu frappes un adversaire. Quand tu arrives chez les pros, il faut que tu te battes plus souvent et je ne sais pas si les gars seraient prêts pour ça.»

Il mentionne qu’un combat potentiel peut freiner les ardeurs de certains joueurs. 

«S’il y a un gars qui peut se battre l’autre bord, je vais y penser deux fois. S’il y n’en a pas (des bagarres), ça pourrait ouvrir la porte à des mises en échec ou à des gestes à la limite de la légalité.»

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Richard en désaccord

Anthony Richard a porté les couleurs des Foreurs de Val-D’or entre 2012 et 2016 a dit le fond de sa pensée par rapport à ce dossier. 

«Je trouve dommage qu’on veuille les enlever, a mentionné l’attaquant du Rocket. Il y en a de moins en moins dans le hockey. Lorsqu’il y a un geste disgracieux, ça force les agresseurs à répondre de leurs actes. 

«Quand tu fais une niaiserie dans le quotidien, il y a des conséquences. Je connais des joueurs qui ont évolué dans la ligue universitaire et il y a beaucoup de coups salauds après les sifflets. 

«Ça ouvre la porte à des gars moins braves de poser des gestes dangereux.»

Il propose une solution intéressante. 

«J’interdirais les bagarres seulement pour les joueurs de 16 et 17 ans. Puis, ça permettrait aux joueurs de 18 à 20 ans de régler leurs comptes s’il y en a.»

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