À la découverte de nouvelles idoles chez les Roses de Montréal
Mylène Richard
La Montréalaise Latifah Abdu a certainement ébloui de jeunes spectatrices, comme Béatrice Wallis, samedi, en marquant le premier but de l’histoire des Roses de Montréal à domicile.
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La fillette de 8 ans de Westmount avait hâte de «découvrir les joueuses des Roses», quand Le Journal l’a rencontrée avant la rencontre disputée à Laval.
«Je fabrique cette pancarte pour les encourager. Je vais crier fort dans les estrades: “Let’s go les Roses!”», a-t-elle lancé, occupée à écrire cette phrase sur un grand carton rouge.
De son côté, Maéva Paquin Pouliot affichait fièrement ses couleurs avec le chandail de sa nouvelle équipe favorite, gagnante 2 à 1 contre le Rapide d’Ottawa.
«Je l’ai eu comme cadeau de fête pour mes 10 ans, le 14 avril. C’était une surprise de mes amies. J’étais très contente», a expliqué celle qui a parcouru deux heures et quart en voiture en compagnie de son père, Marc, et de joueuses de son équipe de soccer de Windsor, en Estrie, dont Laurianne Leclerc, 10 ans, pour assister à ce match historique dans la Super Ligue du Nord.
Maéva a même eu le bonheur d'aller sur le terrain après la partie et presque toutes les joueuses des Roses ont signé son chandail.
Des visages féminins
La famille Corbeil-Gagné avait quant à elle fait la route de Saint-Hyacinthe. Charlotte, 6 ans, et Léo, 5 ans, étaient venus voir l’amie d’enfance de maman, Gabrielle Lambert.
Toutefois, la gardienne a dû se contenter du rôle de réserviste pour cette première partie à domicile de la formation professionnelle de soccer féminin de Montréal.
«Dès qu’on a pu, on a acheté nos billets, même si on ne savait pas si “Gab” allait jouer, a relaté Roxanne Corbeil, une ancienne coéquipière de Lambert. On a voulu venir l’encourager, peu importe.»
«C’est le fun pour nos jeunes de voir qu’ils vont avoir des visages féminins comme idoles», a souligné Mme Corbeil.
