A.J. Greer : «Je suis plus nerveux quand je regarde d’en haut»
Le seul Québécois en finale dispute un premier match lundi

Dave Lévesque
FORT LAUDERDALE | Cas incertain depuis le début de la série, A.J. Greer a finalement eu le feu vert pour disputer un premier match en finale, lundi.
Blessé au pied en finale d’association, le seul Québécois à participer à la finale a dû regarder les deux premiers matchs de la série de la tribune de presse.
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«Je ne suis pas tant nerveux, je dirais que ça va être un autre match. En séries, il y a beaucoup d’émotions rattachées à la préparation et à ce qui va dans la partie, mais je dirais que le match où j’ai été le plus nerveux, c’est le premier à Tampa Bay.
«Je suis plus nerveux quand je regarde d’en haut parce que tu ne peux rien faire, tu ne sens pas l’énergie du banc. J’ai pris la décision de ne pas jouer parce que je trouvais que j’allais nuire à l’équipe, mais je suis à 100% et je suis capable d’aider l’équipe de façon positive.»
Abnégation
L’entraîneur-chef des Panthers, Paul Maurice, a louangé le vétéran de 28 ans parce qu’il a choisi de prendre un pas de recul en ayant les intérêts de l’équipe en tête.
«Il y a un seuil où un joueur qui décide de ne pas jouer va s’avérer être une décision favorable pour l’équipe. Ça prend beaucoup d’abnégation pour prendre cette décision», a commencé Maurice.
Celui-ci a insisté sur la notion de sacrifice de la part du joueur qui ne veut certainement pas rater l’objectif ultime, qui est de jouer en finale.
«Plus ton équipe se rend loin, plus tu dois considérer ce sacrifice. On a eu la chance de lui permettre de prendre du mieux. Je suis content qu’il le réalise lui-même, même si on ne s’est pas battu avec lui pour qu’il en vienne à cette décision.»
Positif
Au sein d’un quatrième trio à l’identité forte qui est complété par Tomas Nosek et Jonah Gadjovich, Greer apporte une bonne dose de papier sablé qui change la donne.
«Il est un élément positif de ce que nous faisons. Ce trio a une excellente chimie et est très structuré», a soutenu Maurice.
Evan Rodrigues va un peu plus loin en mentionnant que Greer est carrément déplaisant à affronter.
«C’est agaçant de jouer contre lui, il peut influencer l’allure du match, son échec avant est très pesant et tu ne veux pas te faire frapper par lui. C’est une bonne présence.»