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L'article provient de TVA Sports
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À 37 ans, elle veut briser les stéréotypes d’âge chez les athlètes et donner espoir aux plus jeunes

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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2025-05-08T21:30:06Z
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Karen Paquin veut démontrer qu’il n’y a pas de date de péremption sur la carrière d’une athlète.

• À lire aussi: Retour dans l’équipe nationale après une pause de deux ans: «La carrière d’athlète c’est le plus beau métier au monde»

À 37 ans, la médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Rio, en 2016, en rugby à 7 a l’impression d’ouvrir des portes pour des filles qui souhaiteraient prolonger leur carrière dans l’avenir.

«À 37 ans, je suis la plus vieille du groupe et possiblement de l’histoire de l’équipe canadienne, ce qui ajoute une pression additionnelle, a-t-elle raconté. Je combats les stéréotypes [selon lesquels] tu ne peux plus apprendre et dominer physiquement en vieillissant.»

«Ces stéréotypes me dérangent et je tente de les briser afin que les filles croient possible de prolonger leur carrière, d’ajouter Paquin. Avec toutes les ressources que les athlètes ont maintenant à leur disposition, il est [...] possible de jouer plus longtemps.»

Qu’est-ce que Paquin peut apporter à l’équipe canadienne? «De l’intensité et le désir de tout donner. Je ne change pas de personnalité parce que je change d’âge. Sur le terrain, je ne dénature pas mon jeu pour devenir une autre fille.»

Bien accueillie par les jeunes

Paquin assure avoir été bien accueillie. «L’accueil a été très chaleureux. Que ce soit dans les équipes à 7 ou à XV, je connaissais déjà la grosse majorité des filles. La compétition est saine à l’interne. La nouvelle philosophie [une seule équipe] qui implique que les filles peuvent évoluer dans les deux formations est positive. Il n’y a plus de guerre entre les deux programmes comme à mon époque. Les entraîneurs doivent mettre de l’eau dans leur vin et ça donne l’opportunité aux athlètes de grandir.»

L’or dans sa mire à la Coupe du monde

Après la Pacific Four, Paquin et l’équipe canadienne se frotteront à l’Amérique du Sud à deux reprises et accueilleront les Américaines à Ottawa avant de peaufiner leur préparation finale en prévision de la Coupe du monde en Angleterre, du 22 août au 27 septembre. Il s’agira de sa 4e et dernière Coupe en carrière.

«La victoire contre la Nouvelle-Zélande a tout changé, a-t-elle affirmé. Le Canada croit maintenant à ses chances. Cet aspect m’a donné envie de revenir. Nous avons un bon équilibre entre fougue et connaissances. Il y a un côté imprévisible qui est difficile à gérer pour l’adversaire. Après une 4e place en 2022, nous sommes capables de gagner l’or en 2025.» Le Canada occupe actuellement le 2e rang à l’échelle internationale, derrière l’Angleterre.

En rugby à 7, le Canada a remporté l’argent aux Jeux olympiques de Paris et le bronze au mondial qui vient à peine de se terminer à Los Angeles.

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