8 choses à savoir sur la circonscription de Marie-Victorin
TVA Nouvelles
Le gouvernement Legault a déclenché mardi une élection partielle dans Marie-Victorin avec comme date de scrutin le 11 avril. Voici huit choses à savoir sur cette circonscription provinciale :
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1. Historiquement péquiste
Depuis sa création en 1980, la circonscription est détenue principalement par des députés du Parti québécois. Seule exception : le libéral Guy Pratt avait été élu lors d’une élection partielle en 1984.
2. Catherine Fournier
La nouvelle mairesse de Longueuil est la dernière élue à avoir représenté les citoyens de Marie-Victorin à l’Assemblée nationale. Élue sous la bannière péquiste en 2016 et en 2018, la députée a quitté le caucus du PQ en 2019 pour siéger comme indépendante jusqu’à son élection à la mairie de Longueuil l’automne dernier.

3. Bernard Drainville
De 2007 à 2016, la circonscription était représentée par l’ex-ministre Bernard Drainville. Journaliste et animateur de télévision, ce dernier a démissionné en 2016.

4. Course serrée en 2018...
Lors de la dernière élection générale, en 2018, la députée sortante Catherine Fournier avait été réélue par à peine 705 voix après une lutte serrée. Martyne Prévost, candidate pour la CAQ, a terminé deuxième en récoltant 28,4% des voix contre 30,8 pour Catherine Fournier. Le candidat de Québec solidaire, Carl Lévesque, a terminé troisième avec 21,7% des voix.
5. ...et en 2022?
L’histoire risque de se répéter lors de l’élection partielle qui aura lieu le 11 avril. Selon le dernier sondage Léger, les candidats de la CAQ et du PQ récoltaient tous deux 33% des intentions de vote, il y a un mois.
6. Six candidats
Appelés aux urnes, les électeurs pourront choisir parmi six candidats.
Le Parti québécois sera représenté par Pierre Nantel, ex-député fédéral de Longueuil-Pierre-Boucher/Longueuil-Saint-Hubert (2011-2019) pour le Nouveau parti démocratique. Il a brièvement siégé comme indépendant après avoir été expulsé du caucus du NPD. Il s’était présenté pour le Parti vert en 2019, mais a été défait.

La CAQ a jeté son dévolu sur Shirley Dorismond pour tenter de faire un gain. Elle est une infirmière spécialisée en gérontologie et ancienne vice-présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ).

Québec solidaire a recruté Shophika Vaithyanathasarma, ex-candidate du Bloc québécois lors de la dernière élection fédérale.

Le PLQ tentera de faire élire Émilie Nollet, une chercheuse à l’Université Saint-Paul, à Ottawa. Elle est également directrice et cofondatrice de l'entreprise Heptagone, qui élabore des stratégies en matière d'inclusion, de diversité et d'équité en emploi.

Le Parti conservateur du Québec, mené par Éric Duhaime, compte sur la candidature de la comédienne Anne Casabonne. Cette dernière récoltait 8% des intentions de vote dans le plus récent sondage Léger.

Enfin, Martine Ouellet tentera de faire un retour à l’Assemblée nationale sous la bannière de son nouveau parti Climat Québec. L’ex-élue du Parti québécois (2010-2018) a notamment été ministre dans le gouvernement de Pauline Marois. Elle est devenue cheffe du Bloc québécois en 2017, mais a par la suite été défaite lors d’un vote de confiance.

7. Référendum 1995
Lors du référendum de 1995 sur l’indépendance du Québec, les constituants avaient voté oui à 60,54%. Le taux de participation a atteint 93,14%.
8. Marie-Victorin
La circonscription a été nommée Marie-Victorin en l’honneur du frère Marie-Victorin, né Conrad Kirouac, grand botaniste qui a résidé et enseigné à Longueuil.