7 films à voir dans la semaine du 28 juin au 4 juillet
Le cinéma à la télé
Alexe-Sandra Daigneault
Voici quelques films à voir pour se détendre cette semaine.
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Une attention particulière
Samedi 20 h, Radio-Canada
Afin de vivre dans l'opulence, Marla Grayson a orchestré une fraude imparable: avec l'aide d'une complice médecin, elle manipule les personnes âgées les plus riches et isolées afin d'obtenir leur tutelle légale, avant de les faire enfermer dans la maison de retraite d'un autre complice, pendant qu'elle liquide tous leurs avoirs. Les choses prennent toutefois une tournure inattendue quand il se révèle que le fils de sa dernière cible est un puissant mafieux, qui lance une véritable vendetta contre Marla et ses acolytes. Mais la fraudeuse, qui a plus d'un tour dans son sac, décide de répondre à la violence par la ruse, donnant lieu à un affrontement original et plein de surprises. Le réalisateur et scénariste J. Blakeson nous offre ainsi une comédie noire tout à fait divertissante et très drôle, portée par le talent indéniable de la belle Rosamund Pike!
Les damnés
Samedi 21 h 30, TQc
Sautant à pieds joints dans la nouvelle vague du cinéma gothique, le réalisateur, scénariste et coproducteur Sean Ellis nous propose un suspense d'horreur anxiogène, sombre et très beau, dont le scénario prévisible ne réussit cependant pas tout à fait à rafraîchir le bon vieux mythe des loups-garous. Il nous emporte dans un village français de la fin du XIXe siècle, où le baron Seamus Laurent organise le massacre d'un groupe de Roms qui se sont installés sur son territoire. La malédiction lancée par leur chef libère alors une bête terrifiante, dont l'unique objectif est d'éliminer Seamus et ses descendants. Mais tandis que la bête profite de chaque nuit pour massacrer les villageois et transformer les survivants qui se trouvent sur son chemin, le pathologiste John McBride se présente au village afin de briser la malédiction et de venger la mort tragique de sa femme et de sa fille.
Docteur Strange
Samedi 20 h 45, TVA
Dans le 14e film de l'univers cinématographique Marvel, le réalisateur Scott Derrickson invite Benedict Cumberbatch à se joindre à l'aventure en lui offrant le rôle de Stephen Strange, un neurochirurgien réputé qui perd la capacité d'opérer à la suite d'un accident de voiture. Incapable d'accepter son sort, le scientifique caractériel se lance alors dans une série d'expériences visant à récupérer sa dextérité, avant d'être guidé vers un mystique népalais qui lui dévoile l'existence des arts mystiques. En convainquant l'Ancien de lui enseigner à manipuler la matière et le temps, il découvre toutefois la présence de menaces puissantes auxquelles il devra s'opposer au cours d'une aventure pleine d'action, d'humour, d'émotion et d'effets spéciaux impressionnants. Encore une fois, on a droit à un divertissement efficace de la part des studios Marvel, qui ne déçoivent jamais les fans!
Mission: Impossible
Dimanche 15 h 45, TVA
Avant de faire nos adieux à la franchise Mission: Impossible, dont la conclusion, Mission: Impossible - Bilan final vient de paraître en salle, on redécouvre le film de 1996 qui a donné naissance à la saga. Brian de Palma y dévoile un petit bijou d'action, de suspense, de tensions psychologiques et d'innovations techniques en nous présentant le personnage d'Ethan Hunt, dont l'agence d'espionnage est chargée d'empêcher un trafiquant d'armes surnommé Max de mettre la main sur la liste des agents de la CIA infiltrés en Europe. Son équipe tombe alors dans un piège dont il est le seul survivant, et il se retrouve suspecté d'être une taupe infiltrée au sein de son agence. Pour prouver son innocence et identifier la véritable taupe, il convainc Max de lui livrer le traître en question en échange de la liste de la CIA, qu'il tentera de récupérer à l'aide d'une équipe d'agents désavoués de Mission: Impossible.
Meilleurs ennemis
Lundi 9 h 59, TVA
En transposant le best-seller de Sally Thorne au grand écran, le réalisateur Peter Hutchings souhaitait nous offrir une comédie romantique moderne, amusante et sexy... Si on oublie à quel point son scénario est cliché, c'est plutôt réussi. Les amateurs du genre auront donc bien du plaisir à découvrir l'histoire légère de Lucy et Josh, des collègues de bureau que tout oppose. Alors qu'ils se détestent déjà au plus haut point, ils se retrouvent en compétition pour la même promotion, ce qui les amène à conclure une entente radicale: que le meilleur l'emporte, et le perdant démissionnera sur-le-champ. Malheureusement, c'est à ce moment qu'ils réalisent à quel point ils sont attirés l'un par l'autre, forçant les collègues à faire du ménage dans leurs relations respectives et leurs objectifs professionnels afin de décider quoi faire de leur avenir. L'amour triomphera-t-il?
Premier juillet, le film
Mardi 22 h, Max
À l'occasion de la "journée nationale du déménagement québécois", le 1er juillet, on (re)découvre cette comédie de Philippe Gagnon, qui constitue le tout premier long métrage professionnel produit par l'INIS. On y suit deux jeunes amoureux qui emménagent dans leur premier appartement ensemble, trois colocataires mis à la rue par leur propriétaire et un couple urbain qui déménage à la campagne avec leur fils adolescent, au cours d'une journée riche en rebondissements. Entre l'angoisse provoquée par un changement de vie, les problèmes de location de camion, les compromis exigés par la cohabitation et les nombreux stress qu'entraîne un déménagement, ces trois groupes nous feront vivre des moments de drame et d'humour à travers trois histoires simples, mais inégales, et malheureusement pas toujours aussi crédibles qu'on le souhaiterait!
Secrets de tournage
Les grandes chaleurs
Dimanche 23 h 30, TQc
Ce long métrage québécois réalisé par Sophie Lorain est basé sur la pièce de théâtre éponyme écrite par Michel Marc Bouchard. On y suit Gisèle (Marie-Thérèse Fortin), une travailleuse sociale dans la cinquantaine, qui se lance à corps perdu dans une aventure sentimentale avec Yannick (François Arnaud), un jeune kleptomane de 20 ans. Le tournage s’est principalement fait dans la région de Québec, et même les entrevues médiatiques du film se sont tenues sur le traversier qui relie la Vieille Capitale à Lévis. Mais contrairement à ce que laisse entendre le titre, la production de cette œuvre qui touche à un grand tabou ne s’est pas déroulée pendant une canicule puisque, pour une scène romantique, les deux comédiens principaux ont même dû se baigner dans le lac Sergent, qui venait à peine de caler! «À un moment donné, il a fallu sortir Marie-Thérèse de l’eau gelée. Elle ne se sentait plus très bien», a révélé la réalisatrice lors d’un entretien avec La Tribune. À l’époque, François Arnaud était encore qualifié de jeune acteur de la relève. À son sujet, Marie-Thérèse Fortin a admis à la journaliste Catherine Beauchamp, le sourire en coin: «Ç'a été très agréable de l’embrasser... Vraiment, ça pourrait être pire!» Qui peut la blâmer?