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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Budget Girard : 627 M$ pour le bioalimentaire

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Jean-Michel Genois Gagnon | Journal de Québec

2022-03-22T20:27:39Z
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Le gouvernement du Québec prévoit injecter 627 millions $ pour soutenir le secteur bioalimentaire ces cinq prochaines années, dont 15 millions $ pour appuyer des initiatives pour enrayer le manque de talents.  

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«Ce secteur génère des retombées économiques importantes et joue un rôle essentiel tant dans l’autonomie alimentaire du Québec que dans le développement des régions», a indiqué le ministre des Finances, Eric Girard. 

Cet argent servira, entre autres, à supporter des initiatives dans le cadre de la Politique bioalimentaire 2018-2025 du gouvernement qui vise, entre autres, à «maintenir un haut niveau de confiance des consommateurs à l’égard des aliments et de leurs modes de production et de transformation». 

Ce sont 133 millions $ qui seront versés sous forme de crédits au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation pour ce programme en 2022-2023, puis 202 millions $ l’année suivante et finalement 227 millions $ en 2024-2025 pour un total de 562 millions$. 

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Ces sommes serviront à financer des projets en transformation ou en autonomie alimentaire, à appuyer des chantiers de recherche et à soutenir le développement de différents marchés dans le secteur bioalimentaire.  

Ces dernières années, le gouvernement Legault a souligné à plusieurs reprises l’importance d’une meilleure autonomie alimentaire au Québec.  

Pour aider les agriculteurs, les producteurs et les transformateurs à dénicher de nouveaux travailleurs, Québec mettra sur la table 15 millions $ sur cinq ans, soit 3 millions $ par année. L’État concède que les problèmes de recrutement dans ce secteur se sont accentués durant la pandémie.  

Pour attirer des paires de bras, le gouvernement souhaite augmenter la visibilité des emplois qui sont liés à la chaîne alimentaire ainsi qu’encourager la diplomation avec différentes formations, par exemple, «en médecine vétérinaire» et en «boucherie industrielle». 

Comme autres mesures pour aider à ralentir la rareté de la main-d’œuvre, le gouvernement a annoncé 634,1 millions $ sur cinq ans pour hausser la diplomation dans les cégeps et les universités. Un congé d’impôt est aussi disponible pour les chercheurs et experts étrangers qui viennent au Québec. 

50 M$ pour deux ans   

Par ailleurs, le Programme Investissement Croissance (PIC) de La Financière agricole du Québec profitera également d’investissements supplémentaires de l’ordre de 50 millions $ pour les deux prochaines années. 

«Depuis son entrée en vigueur en avril 2020, le PIC connaît une forte demande et a permis de financer plus de 5 000 projets», fait valoir l’État. 

3 millions $ pour l’achat local   

Ces deux dernières années, le gouvernement Legault a martelé le message auprès des consommateurs comme quoi il était important d’acheter des produits québécois pour aider les entreprises d’ici frappées par la pandémie. Le Panier Bleu a notamment vu le jour. 

Québec prévoit maintenant mettre 20 millions $ d’ici 2024-2025 «pour renforcer les chaînes d’approvisionnement du Québec» et «favoriser le repérage, la promotion et l’achat en ligne». 

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