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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

61 G$ pour le «Dôme doré»: «C’est difficile de dire non à un bully comme Donald Trump», avance un consultant en défense

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Photo portrait de Samuel Roberge

Samuel Roberge

2025-05-28T18:21:15Z
2025-05-28T18:32:35Z
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La tâche s’annonce ardue pour Mark Carney, qui devra répondre à Donald Trump concernant la participation du Canada à l’initiative américaine du «Dôme doré», au risque de se voir présenter une facture salée de 61 milliards de dollars. 

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«Je ne voudrais pas être dans la position de Carney, parce que c’est difficile de dire non à un bully comme Donald Trump», affirme Éric Sauvé, ancien officier des Forces canadiennes et consultant en sécurité et défense, en entrevue au micro de Benoît Dutrizac, à QUB radio et télé, mercredi.

M. Sauvé rappelle que le budget de la Défense canadienne s’élève à un peu plus de 30 milliards de dollars. Dès lors, investir 61 milliards dans des entreprises américaines, alors que les Forces armées canadiennes manquent déjà cruellement de financement, ne serait pas dans l’intérêt du Canada, selon lui.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«Si on prenait une fraction de ça, on pourrait investir pour mieux équiper nos troupes, pour qu’elles soient interopérables au niveau de l’OTAN, pour qu’elles puissent travailler avec les alliés, parce que c’est important d’être au même pied d’égalité que les alliés pour travailler avec eux», explique le spécialiste.

Dans tous les cas, le projet de «Dôme doré» proposé par le 47e président des États-Unis ne serait, d’après lui, que de la poudre aux yeux, puisqu’il ne verrait pas le jour «avant au moins 10 ans».

«Ça ressemble un peu à Trump qui donne un contrat à ses amis qui l’ont aidé à monter au pouvoir», suggère M. Sauvé.

Voyez l’entrevue intégrale dans les extraits sonores et vidéos ci-dessus.

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