51e État: Carney a-t-il réussi à clouer le bec à Trump pour de bon?
TVA Nouvelles
Mark Carney a marqué beaucoup de points aux yeux des membres de La Joute des Analystes lors de sa rencontre à la Maison-Blanche, mardi.
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Le premier ministre canadien y est allé d’un commentaire très adroit sur la souveraineté du Canada, en réaction aux idées d’annexion du Canada par les États-Unis martelées par le président américain depuis son retour au pouvoir.
«Comme vous le savez, par votre expérience en immobilier, il y a des endroits qui ne sont jamais à vendre. Nous sommes assis dans un de ceux-ci, la Maison-Blanche, il y a Buckingham Palace, que vous avez visité, et après avoir rencontré les propriétaires du Canada au cours de ma campagne dans les derniers mois, je peux vous dire que [le Canada] n’est pas à vendre, et ne sera jamais à vendre», a déclaré Mark Carney.
«À mon avis, elle va rester gravée dans les bonnes lignes politiques», a réagi Paul Larocque.
«C'est une pièce d'anthologie cette réponse-là. Comment remettre l'autre à sa place sans le prendre de front, sans l'humilier non plus. Puis finalement, en cadrant: on va être d'accord pour ne pas être d'accord, arrête de marcher avec ça, le Canada n'est pas à vendre [...] Bon OK, c'est correct», a pour sa part affirmé Emmanuelle Latraverse.
«Maintenant on passe à un autre appel. Je pense qu'il fallait trouver une espèce de modus operandi autour de cette question-là, parce que c'est devenu évident que le président Trump ne lâchera pas le morceau. Mais dans la suite des autres réponses de monsieur Carney, c'est: écoutez, maintenant on va négocier ce sur quoi on peut négocier qui est la suite de notre relation sécuritaire et commerciale», a-t-elle ajouté.
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