Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

5 questions à Dominic Robert, réalisateur-coordonnateur du docuréalité «Si on s’aimait célébrités»

TVA
Partager
Photo portrait de Emmanuelle Plante

Emmanuelle Plante

2025-04-26T15:00:00Z
Partager

Après avoir réalisé des publicités, des capsules humoristiques et les six saisons de L’arbitre, Dominic Robert s’est plongé dans la franchise Si on s’aimait depuis ses tous débuts.

Dominic Robert a été aux premières loges des quatre saisons du docuréalité Si on s’aimait et des trois saisons de Si on s’aimait encore. Il est à la barre de Si on s’aimait célébrités, édition à laquelle participent Sophie Bourgeois, Anick Dumontet, Joanie Guérin et Maxence Garneau, tous à la recherche d’une relation sans tomber dans d’anciens patterns affectifs. On peut dire que le réalisateur en a vu, des thérapies de Louise Sigouin et des couples se former!

Marie-Claude Hébert
Marie-Claude Hébert

Suivre des personnalités connues plutôt que des gens du public, est-ce que ça venait avec un risque d’un certain contrôle étant donné qu’ils connaissent les enjeux et l’impact de la télé?

C’est un concept qui demande beaucoup d’engagement et d’intimité. Il y a une image à protéger. On s’était attendu à plus de contrôle sur le contenu, à des «j’aimerais me voir dans le miroir» avant qu’on commence, ou à des demandes de regarder le moniteur. Mais tout le monde a été dans un lâcher-prise exceptionnel.

Qu’est-ce qui fait que les gens, même au jour 1, s’ouvrent aussi facilement à Louise?
Publicité

C’est de la magie. Les tournages avec Louise se font dans un studio avec cinq caméras. Les techniciens ne sont pas cachés, ils sont dans leur champ de vision. En ondes, on utilise souvent les premières minutes de la première séance. Louise a une grande facilité à établir un contact rapidement avec les gens. TVA voulait du docuréalité qui ressemble à de la fiction. Ça impliquait d’être moins discret. On n’est pas dans un huis clos avec des caméras robots. On éclaire, on change nos lentilles. On a une petite équipe stable. L’émission génère une grande ouverture.

TVA
TVA

Comment ça se passe lors des rencontres et activités de couples?

On ne les empêche pas de vivre leur vraie vie, au contraire, sinon ça ne serait pas de la réalité. On veut les voir faire le ménage ou beurrer leurs toasts. Ce sont eux qui déterminent ce qu’ils veulent faire. On n’influence rien sauf des détails pour arriver aux attentes esthétiques. Par exemple, on leur indique leur position, où s’asseoir pour nous accommoder. Après, on les laisse aller. Contrairement à la téléréalité, on n’a pas de déclencheur. La journée se termine quand notre horaire prend fin. Le format de douze émissions d’une heure fait en sorte qu’on a tourné six semaines avec eux, trois jours par semaine, en plus d’une rencontre avec Louise où ils échangent sur leurs difficultés, épreuves, malaises, plaisirs, solutions.

Marie-Ève Janvier et Jean-François Breau remplacent Émily Bégin et Guillaume Lemay-Thivierge. Comment s’est faite la transition?

Le diffuseur tenait à ce qu’on garde un couple. Leur regard ressemble à celui du public. On recherchait un couple chaleureux, enveloppant, généreux. Ils se sont imposés. Le danger est de subir la comparaison. Je n’ai pas senti de clash. Ils ont aussi un petit côté comique.

Comment expliques-tu le succès de l’émission?

C’est une émission qui résonne. C’est de la télé divertissante et utile. Louise a un talent pour vulgariser et donner des trucs pour des situations complexes. C’est l’apologie des moments simples de la vie. Sans avoir été avant-gardiste, je pense que c’est une expérience plus tangible. Les gens sont tannés de la façon dont ça se passe sur les applications. On l’a vu en casting. Les gens se présentent avec une série de défaites qui les usent. Rencontrer quelqu’un, ça peut être facile, mais entretenir une relation, ce n’est pas simple. Il n’y a jamais eu autant de gens seuls alors que tout le monde est dans les réseaux.

Si on s’aimait célébrités

Lundi 20h à TVA

Publicité
Publicité

Sur le même sujet