Après les cas allégués de négligence et de maltraitance, voilà que les résidences Floralies de LaSalle et de Lachine déplorent quatre décès parmi leurs résidents qui ont contracté des maladies à streptocoque du groupe A au cours des derniers jours.

• À lire aussi: Cas allégués de maltraitance dans les résidences Floralies: les révélations troublantes se multiplient 

• À lire aussi: Possibles cas de maltraitance d’aînés dans des résidences

Six cas au total ont été décelés. Les informations ont été confirmées à TVA Nouvelles mercredi par le CIUSSS de l’Ouest-de-l’île-de-Montréal.

La direction régionale de la santé publique de Montréal confirme avoir détecté cette éclosion en date du 29 août. 

L’éclosion a commencé aux Floralies de Lachine et semble s’être propagée à une deuxième RPA, les Floralies de LaSalle.

Pour le moment, la DRSP suit la situation de près, et une enquête épidémiologique est présentement en cours.

Des interventions visant à contrôler l’éclosion sont mises en œuvre par la RPA en collaboration avec le CIUSSS et la DRSP.

Une mise à jour sera communiquée en fonction de l’évolution de la situation.

Des familles inquiètes

Avec les cas allégués de négligence et de maltraitance rapportés plus tôt cette semaine par TVA Nouvelles, des familles ont décidé de retirer leurs proches des résidences Floralies.

Une femme, qui souhaite garder l’anonymat, a déposé une plainte contre les résidences concernant un possible cas de maltraitance envers sa mère. 

«On me racontait qu’elle était tombée, puis que c’était elle qui s’était fait ça. Ça arrivait trop souvent, une fois par semaine, une fois par deux semaines, c’était beaucoup. Aujourd’hui, je commence vraiment à douter de leur parole», indique la femme dont sa mère, décédée aujourd’hui, a séjourné dans ces résidences en 2019 et 2022.

Une autre résidente, du côté de LaSalle, aurait aussi subi de la maltraitance. Sa sœur souhaite la sortir de là. 

«Insalubre, les cheveux gras, jamais propre. Elle a une plaie sur la fesse, ça fait plus d’un an qu’elle n’est pas guérie. Je ne peux pas comprendre que tous les jours, quand on va voir son patient, on accepte ça et on ne fait rien. Un chien est mieux traité qu’un humain», ajoute-t-elle.