Duclos reste ferme sur le 3e lien: Ottawa ne finance pas «de nouvelles autoroutes»

Insistant sur « les préoccupations » des citoyens de Québec au sujet des sorties projetées du tunnel Québec-Lévis, le ministre libéral fédéral Jean-Yves Duclos a répété qu’Ottawa « ne finance plus de nouvelles autoroutes, peu importe où on soit au Canada ».

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C’est ce que M. Duclos, également député de la circonscription de Québec, a fait savoir, cet après-midi, en marge d’une annonce gouvernementale.

D’après lui, le ministre des Transports, François Bonnardel, brandit « un mauvais exemple » lorsqu’il déplore le fait que le fédéral participe au projet de 4 G$ du nouveau tunnel George-Massey, à Vancouver.

« Ce n’est pas [le tunnel de Vancouver] une nouvelle infrastructure routière [...] Ce sont des infrastructures déjà existantes », a répété M. Duclos pour bien marquer la différence entre le projet de Vancouver et celui du tunnel Québec-Lévis.

Des questions

Interrogé plus spécifiquement sur la nouvelle mouture du troisième lien dévoilée la semaine dernière par Québec, le ministre Duclos a affirmé que plusieurs questions demeurent en suspens, y compris au sujet de la place dévolue au transport collectif au sein du mégaprojet. 

« C’est autant de questions qu’il y en avait avant (la présentation), même qu’on en savait peut-être un peu plus avant », a-t-il soutenu. 

Il a également fait part des inquiétudes exprimées par des citoyens de sa circonscription qui ne veulent pas voir leur quartier de nouveau « défiguré » et « éventré » par des sorties d’autoroutes.

« Les gens de ma circonscription savent ce que ça représente de vivre dans un environnement où il y a déjà beaucoup de congestion, a-t-il laissé tomber. Ils se demandent où vont sortir ces six tubes. C’est un espace déjà rempli de béton et d’asphalte. »

Financement du tramway

D’autre part, M. Duclos a affirmé qu’Ottawa n’a toujours pas reçu de demande formelle pour le financement des surcoûts du tramway de la part du gouvernement du Québec. 

Au cours des dernières semaines, le ministre a laissé entendre que le fédéral était tout à fait disposé à éponger 40 % de la facture additionnelle.