20 ans plus tard, Mariloup Wolfe accepterait de jouer dans une nouvelle version de «Ramdam»
Yan Lauzon
Durant sa jeunesse, Mariloup Wolfe aimait beaucoup regarder la télé. Elle a consommé plusieurs émissions pour enfants et ados de chez nous, mais aussi des séries destinées aux adultes en compagnie de ses parents. Elle en garde évidemment des souvenirs précieux.
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Mariloup, quelles émissions jeunesse t’ont marquée?
Passe-partout était un réel rendez-vous à l’heure du souper. Je me souviens encore de beaucoup d’épisodes et de chansons. Je crois que ç’a été mon premier rendez-vous télévisuel. Ensuite, il y a eu les petits bonhommes les samedis et dimanches matin. Puis, Iniminimagimo; j’adorais la façon dont quatre comédiens faisaient revivre les plus grands contes. Mes enfants ont aussi regardé cette émission, car j’avais les DVD. Quand j’ai grandi, il y a eu Chambres en ville. J’avais hâte à chaque nouvel épisode pour suivre ces jeunes, qui étaient plus vieux que moi, mais qui me faisaient rêver de cette vie de cohabitation. J’aimais aussi Watatatow, que je regardais en revenant de l’école. L’âge des jeunes personnages était plus proche du mien, et je me sentais plus concernée par les thèmes. À l’époque, c’était cool!
Quels sont tes plus beaux souvenirs télé liés à l’enfance?
Les samedis matin, c’étaient des rendez-vous. J’aimais également regarder des émissions pour adultes avec mes parents. La télé était importante chez moi: Les filles de Caleb, Lance et compte, Des dames de coeur... J’ai même un super souvenir de mon père qui regarde le hockey. C’était réconfortant.
Regardais-tu beaucoup la télé lorsque tu étais toute jeune?
Oui. Je la regardais en revenant de l’école et le soir avec mes parents. C’étaient des moments agréables. J’en garde de super souvenirs. Notre rapport aux écrans était moins individuel que maintenant.
Y a-t-il un personnage qui t’a influencée?
À l’extérieur du Québec, il y a eu Fifi Brindacier. J’adorais toutes ses aventures, sa folie, sa désinvolture et sa grande liberté. Au Québec, c’étaient certains personnages de Chambres en ville, dont ceux de Valérie Valois (Annick) et de Patricia Paquin (Geneviève), que je trouvais bien belles!
Y a-t-il encore une ou des chansons de certaines émissions qui te restent en tête?
Plein! Tous les jingles des émissions de dessins animés du samedi et du dimanche matin. Quand on y pense, beaucoup de ces émissions étaient vraiment tristes, comme Belle et Sébastien, Maya l’abeille, Rémi sans famille, Candy, etc.
Quel univers voulais-tu faire découvrir à tes deux garçons?
Quand ils étaient plus petits, je leur faisais découvrir les films qui m’avaient marquée. Ils ont aussi beaucoup regardé Iniminimagimo, mais étrangement, ils ne se sont jamais intéressés à Ramdam.
En parlant de Ramdam, si on proposait une nouvelle version de l’émission, accepterais-tu d’y jouer une maman?
Oui, bien sûr! Il en a souvent été question. Un scénario de film a été écrit d’ailleurs, mais je ne l’ai pas lu. Pour des raisons que j’ignore, le projet est tombé à l’eau. Je crois pourtant que les gens ont soif de nostalgie. Ç’aurait sûrement eu un beau succès auprès de toute une génération. Je me fais encore parler de Ramdam chaque semaine, 20 ans plus tard!