Marie-Claude Barrette prend la pose avec son fils pour la bonne cause

Le 2 décembre, la Fondation CHU Sainte-Justine a donné le coup d’envoi à la 18e édition du Grand sapin de Sainte-Justine. Pour marquer la première illumination, plusieurs artistes se sont réunis autour de ce symbole d’espoir et de solidarité. Ensemble, ils ont fait briller la magie des fêtes, pour donner espoir aux enfants malades et à leurs familles.

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Marie-Claude Barrette: Son fils s'implique avec elle

L'animatrice souhaite s’impliquer auprès de la Fondation CHU Sainte-Justine depuis des années. «Lorsque j’ai reçu un courriel pour m’offrir d’être l’une des ambassadrices de la campagne du Grand sapin de Saint-Justine, je pense que j’ai crié de joie! Quand j’ai contacté la directrice de la Fondation, elle voulait m’expliquer en quoi consiste le rôle d’ambassadrice, mais elle n’avait pas besoin de me convaincre, la réponse était déjà oui! En fait, ça fait 26 ans que j’attends ce moment», explique celle qui a passé 133 jours alitée lorsqu'elle était enceinte de son fils, Charles Dumont. «Comme je perdais du liquide amniotique, je devais rester couchée pour mener la grossesse à terme. J'ai été alitée de la 16e à la 24e semaine à Rivière-du-Loup, et de 24e à la 34e semaine à Sainte-Justine. Avoir la chance de redonner à ceux qui m’ont permis d’avoir un enfant en santé, c’est tout un honneur pour moi.» Lorsque Marie-Claude a appelé son fils Charles pour lui annoncer la bonne nouvelle, il a voulu s’impliquer avec elle. «Je suis né à 34 semaines: minuscule, mais en bonne santé! Je ne le réalisais pas lorsque j’étais plus jeune, mais ce que ma mère a fait est héroïque!», partage Charles, qui est entrepreneur. «J’ai fondé Synchro IA, ma propre entreprise en intégration de l'intelligence artificielle. J’accompagne différents entrepreneurs dans la grande transition qu'on est tous en train de vivre présentement.» Maintenant grand-maman, Marie-Claude a particulièrement hâte au temps des fêtes cette année. «L’an dernier, Henri était tout petit. À 16 mois, c’est différent: il adore les sapins de Noël tout illuminés. C’est beau de le voir les yeux aussi brillants!» Charles conclut: «Notre famille était déjà tissée serrée, mais depuis que ma sœur Angela a eu un enfant, on dirait que ça nous a encore plus rapprochés!»

Guy A. Lepage: Des nouvelles de ses enfants

Fier ambassadeur de la Fondation du CHU Sainte-Justine, Guy A. Lepage se rappelle comment son fils de 11 ans, Thomas, a été sauvé deux fois par le personnel de l’hôpital Sainte-Justine. «En 2017, il a attrapé une bactérie extrêmement violente. Si on avait attendu pour consulter, la bactérie aurait envahi son système et il serait probablement décédé dans les 24 à 48 heures. Six mois plus tard, il a de nouveau été hospitalisé, cette fois pour la maladie de Kawasaki. Il n’y a aucun lien entre les deux incidents: c’est l'équivalent de gagner deux fois le gros lot à la loterie... la loterie de la maladie!», explique l’animateur et comédien. Aujourd'hui, Thomas se porte très bien. «Si j’avais eu le choix, je l’aurais pris avec un petit 10 % de moins d’énergie! (rires) À 11 ans, notre survivor est un peu hyperactif. Il est très déçu de ne pas déjà jouer pour le Real Madrid. Le soccer, c’est sa passion! Il m’a dit que, quand il jouera pour cette équipe d’Espagne, il va m’acheter une maison à Madrid! (rires) Béatrice est rendue à 15 ans. C'est une artiste dans l’âme. Elle chante, joue de trois instruments, compose des chansons. L’autre jour, je piochais sur ma guitare pour essayer de jouer The One I Love de R.E.M. Elle ne connaissait pas du tout la chanson, je lui ai montré les accords et, en quelques secondes, elle jouait mieux que moi! Après, elle m’a dit: «T’es cute papa, lâche pas!» Guy A. nous donne aussi des nouvelles de son fils aîné, Théo. «Après avoir complété un doctorat à l’Université Brown, aux États-Unis, il travaille pour le gouvernement fédéral, à Ottawa. Comment je pourrais résumer mon fils en quelques mots? C’est un vrai de vrai bollé!», conclut fièrement le papa.

Anouk Meunier: Faire une différence depuis 15 ans

Il y a 15 ans, Anouk Meunier a reçu une invitation bien spéciale: repeinturer l’urgence de l’hôpital Sainte-Justine. «Cette journée-là reste très symbolique pour moi. Je pensais, comme d’autres artistes invités, donner de mon temps pour soutenir une bonne cause. Mais le sentiment incroyable que j’ai ressenti cette journée-là m’a donné envie de m’impliquer davantage. J’avais envie de faire une différence dans la vie des familles qui fréquentent Sainte-Justine. J’ai moi-même contacté les gens de l’hôpital, pour leur dire que je désirais soutenir leurs projets. Depuis maintenant 15 ans, je suis impliquée de différentes façons auprès de la fondation du CHU Sainte-Justine. Et cette implication prend un tout autre sens depuis que je suis maman d’Arnaud. Parce que je comprends encore plus que la place d’un enfant n’est pas dans un hôpital, surtout pas dans une période de réjouissances comme celui du temps des fêtes.»

Fred Pellerin: Sa fille étudie pour devenir infirmière

Ambassadeurs du Grand sapin de la Fondation du CHU Sainte-Justine, Fred Pellerin et sa fille Marie-Fée vivront une situation bien spéciale cette année. «En 2019, à l’âge de 14 ans, j’ai reçu un diagnostic de cancer, un lymphome de Hodgkin, stade 3. Donc, le 25 décembre, je rentrais ici, à Sainte-Justine, sans trop savoir ce qui m’attendait. Cette année, le jour de Noël, je serai à Sainte-Justine, pour le travail! Je suis présentement aux études, en sciences infirmières. Durant mon bac, je travaille comme préposée aux bénéficiaires à Sainte-Justine. Donc, le matin du 25 décembre, je vais être ici, à m’occuper des enfants malades, comme d’autres l’on fait pour moi lorsque j’étais hospitalisée», confie la jeune femme de 20 ans. Visiblement fier, papa Fred renchérit: «Marie-Fée aurait très bien pu faire changer son horaire, mais elle a décidé de venir travailler à Noël. C’est tout en son honneur. Elle ne sera pas avec nous le 25 décembre, mais c’est pour la plus belle raison du monde!» Une fois son bac terminé, Marie-Fée enchaînera avec des études en médecine, en pharmacie ou en enseignement. De son côté, Fred Pellerin et Kent Nagano se retrouvent pour une septième édition de leur traditionnel conte symphonique, présenté du 17 au 20 décembre. Sur la photo, Marie-Fée pose en compagnie de son papa Fred Pellerin et de l’amoureuse de ce dernier, Josée Ducharme.

Katrine Sansregret: Dans l'esprit des fêtes

Depuis le 1er novembre, la chanteuse vit au rythme de Noël. «C’est une période de l’année un peu plate: les journées sont plus courtes, il fait noir de bonne heure, il n’y a pas encore de neige. Alors, pourquoi ne pas égayer tout ça avec des décorations de Noël? Dans ma maison, le sapin est monté depuis trois semaines. Il y a des lumières de Noël partout dans la maison et ma playlist du temps des fêtes joue en boucle! Il y a tellement de belles chansons de Noël québécoises, comme Noël ensemble de Marc et Stella Dupré, ou encore Noël à trois de Christian Marc Gendron et Manon Séguin. Sans oublier Classe noisette, la chanson du groupe Classe Moyenne, à laquelle je participe.» Le temps des fêtes 2025 sera spécial dans le cœur de Katrine, puisque ce sera son premier Noël avec son nouvel amoureux, Vincent. «Il viendra dans ma famille, j’irai dans la sienne, ce sera notre premier Noël et notre premier jour de l’An ensemble!»

Mia Tinayre: En pleine création

À l’approche des fêtes, la gagnante de Star Académie est très occupée. «Je remplace une des artistes dans le spectacle ABBA Célébrations. Je vais donc participer à la centaine de spectacles prévus à Montréal. C’est vraiment ce qui m’occupe en ce moment. Sinon, je fais beaucoup de musique chez moi. Je peux chanter un six heures par jour, seule dans ma chambre. C’est une période de création pour moi, je suis hyper inspirée», partage celle qui désire prendre son temps pour créer ses propres chansons. Sinon, à quoi ressemblera Noël chez la famille Tinayre? «Je suis nostalgique des années où mes sœurs étaient toutes petites. C’était mon grand-père qui se glissait dans la peau du père Noël. À 14 et 12 ans, Nora et Zara ne croient plus au père Noël depuis longtemps. Noël a perdu un peu de sa magie!» (rires)

Christian Marc Gendron: La magie de Noël avec sa fille

La fille de Christian Marc Gendron est maintenant âgée de quatre ans. «Kara est en plein cœur de la magie de Noël! Je peux vous dire que les lutins sont très occupés chez nous. Ils font des dégâts chaque soir! Manon et moi, on arrive d’une tournée au Lac-Saint-Jean, et les lutins en ont profité durant notre absence!», partage le papa, visiblement heureux de créer cette magie de Noël pour sa fille. «Manon, elle, est assez forte sur les décorations. Nous avons deux sapins dans la maison, faits au début novembre et défaits... en avril! On travaille tellement fort durant le temps des fêtes, on ne voit pas passer cette période de l’année, alors on l’étire un peu au niveau des décorations», conclut celui qui est du spectacle de Noël Parapapam tout en présentant les derniers spectacles de sa tournée Piano Man 3.

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