Y a-t-il plus ou moins de moustiques cet été?

Malgré l’impression qu’on peut en avoir, la présence d’insectes piqueurs n’est pas forcément plus importante cet été, tout dépend de la météo et de l’endroit où on se trouve, selon un spécialiste.

«Il y a des régions depuis les dernières semaines qui ont reçu quand même d’assez grandes cellules nuageuses, qui ont [apporté] beaucoup de pluie au sol. Et ça, c’est parfait pour le développement des moustiques», a expliqué l’entomologiste Étienne Normandin-Leclerc, en entrevue au micro d’Isabelle Perron à QUB radio et télé, diffusée en simultané au 99,5 FM à Montréal, mercredi.

«Ça va renflouer les rivières, les ruisseaux, puis donc les mouches noires, après ça, les mouches à chevreuil.»

À l’inverse, la forte chaleur des deux dernières semaines a freiné leur activité: «Ce n’est pas bon pour les insectes piqueurs comme les moustiques, les mouches noires, etc.».

M. Normandin-Leclerc précise également que les moustiques sont moins nombreux dans les zones urbaines, dans les grandes villes, comme à Montréal, à Québec ou encore en Outaouais où «c’est encore plus sec».

De nombreuses municipalités québécoises, comme dans Lanaudière, les Laurentides, la Mauricie ou la Montérégie, font appel à des entreprises spécialisées pour lutter contre ces insectes. Elles utilisent le BTI, une bactérie faite de cristaux, toxique pour certains insectes.

Écoutez l’entrevue complète ci-dessus.