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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

William Carrier a raté beaucoup de changements chez les Hurricanes et il revient juste à temps

Une blessure au bas du corps l’a tenu à l’écart du jeu pendant 39 matchs

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-04-16T18:41:12Z
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Au moment où les Hurricanes habillent des jeunes pour reposer les vétérans, l’un de ceux-ci est heureux de recommencer à jouer. 

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Il s’agit du Québécois William Carrier, qui a effectué un retour au jeu samedi dernier après avoir raté 39 matchs à la suite d’une opération pour soigner une blessure au bas du corps.

«Ça fait du bien, on se prépare pour les séries, alors je veux retrouver le jeu un peu. C’est important d’avoir une couple de matchs avant [le début] des séries», a noté le vétéran de 30 ans.

«J’ai quand même joué la moitié de la saison avant», a-t-il ajouté en admettant qu’il y a eu beaucoup de changements en cours de route. «C’est surtout une période d’adaptation avec les nouveaux joueurs, mais les gars sont maintenant bien installés.»

Haute intensité

Les Hurricanes sont passés maîtres dans l’art de jouer avec une pression élevée sur le porteur de la rondelle, style de jeu surnommé puck rush et qui commence à faire des petits dans la LNH. C’est un hockey dynamique qui est exigeant, et William Carrier reconnaît que c’était important de pouvoir se remettre dans le bain avant le début des séries.

«La façon dont on joue, ça prend beaucoup de gaz, reconnaît Carrier. Oui, je suis plus frais, mais je n’ai pas les matchs derrière la cravate et pour le système de jeu, des fois, ça prend quelques parties pour te remettre dedans. Même si ce n’est pas la première partie que je joue dans la Ligue nationale, ça prend quand même quelques matchs pour reprendre le rythme.»

Quand Carrier a signé avec les Hurricanes comme joueur autonome l’été dernier, il savait très bien dans quoi il s’embarquait. Il a d’ailleurs mentionné que c’était rare qu’un entraîneur, en l’occurrence Rod Brind’Amour, soit plus en forme que ses joueurs.

«Je le savais quand je suis arrivé et j’avais fait mon entraînement estival en conséquence. Ça prend beaucoup de jus, mais c’est une façon amusante de jouer de façon plus agressive. Ça fait du beaucoup, du hockey plus dynamique.»

C’est aussi un hockey qui ne laisse pas beaucoup de place pour les erreurs et les crampes au cerveau.

«Tu dors une demi-seconde et c’est fini. Tu perds ton gars et c’est une échappée, puis un but de l’autre côté», lance Carrier.

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