Washington explorera le marché des échanges

Les Capitals de Washington ont tenté «quelque chose de gros» à l’ouverture du marché des joueurs autonomes, mais comme ils se sont élancés dans le vide, ils exploreront le marché des transactions afin de se reprendre.

C’est ce qui ressort d’un point de presse qu’a accordé le directeur général de l’équipe, Chris Patrick, samedi.

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Washington serait à la recherche d’un attaquant pouvant évoluer dans les deux premiers trios.

«Ça n’a pas fonctionné pour nous», a affirmé Patrick au sujet de ce gros coup dans le vide. Il n’a pas voulu donner de nom, mais il se peut fort bien qu’il s’agisse de l’ailier Nikolaj Ehlers qui a finalement choisi d’accepter l’offre de six ans et 51 millions $ des Hurricanes de la Caroline.

«Ce n’était pas une question d’argent, de durée ou de l’offre en général», a-t-il commenté au sujet de ce refus. «C’est un joueur qui a choisi ce qui lui semblait être la meilleure situation, sur la glace et en dehors. Le processus a traîné un peu, mais je respecte le fait qu’un joueur veuille prendre le temps pour en arriver à la meilleure solution pour lui.»

Le club pourrait choisir de rester sur sa faim un temps et de laisser un jeune joueur, peut-être, gagner ce poste. Mais il y a d’autres possibilités.

«On va explorer le marché des échanges, voir ce qu’il y a là», a indiqué Chris Patrick, qui veut cependant être prudent avec ses choix au repêchage après en avoir échangé quelques-uns récemment.

«Je pense qu’il pourrait y avoir des noms intéressants», a-t-il mentionné. «Les médias rapportent qu’il pourrait y avoir beaucoup d’échanges cet été, mais je ne sais pas trop sur quoi c’est fondé. Je pense que plusieurs équipes sont dans de bonnes situations au chapitre du plafond salarial, alors on va voir ce qui arrivera.»

Les Capitals se sont néanmoins assurés de conserver les services de l’attaquant québécois Anthony Beauvillier. Acquis des Penguins de Pittsburgh à la date limite des transactions en mars dernier, le Québécois a signé un pacte de deux saisons d’une valeur de 5,5 millions $.

«Ramener “Beau”, c’est gros pour notre groupe», a commenté Patrick. «C’est un gars polyvalent qui peut bouger dans la formation. Il a démontré une certaine chimie avec nos quatre trios et on a encore de l’espace sous le plafond salarial.»